25 mai 2019

De Clémence


Aimez-vous les uns les autres, unissez-vous les uns aux autres, pénétrez votre vie de grâce, et vous transformerez la terre.

27 avril 1965

Du Pape François


L’Esprit ne vient pas en apportant l’ordre du jour, il vient comme un feu

Dans la Lecture de ce jour, tirée des Actes des Apôtres, la Parole de Dieu raconte la première grande réunion de l’histoire de l’Église. Il s’est produit une situation inattendue : les païens viennent à la foi, et une question se pose : Doivent-ils aussi se conformer, comme les autres, à toutes les normes de la Loi ancienne ? C’était une décision difficile à prendre et le Seigneur n’est plus présent. Pourquoi Jésus n’a-t-il pas donné des règles toujours claires et irréfutables ?
Voilà que survient la tentation de l’efficacité, de penser que l’Église va bien si elle a tout sous son contrôle, si elle vit sans secousses, avec un agenda toujours en ordre. Mais le Seigneur ne procède pas ainsi : il n’envoie pas de réponse du ciel à ses apôtres, il envoie l’Esprit Saint, et l’Esprit ne vient pas en apportant l’ordre du jour, il vient comme un feu.
Jésus ne veut pas que l’Église soit un modèle parfait, qui se satisfait de son organisation et qui est capable de défendre sa bonne réputation. Jésus n’a pas vécu ainsi, mais en cheminant, sans craindre les secousses de la vie. L’Évangile est notre programme de vie. Il nous enseigne qu’on n’aborde pas les questions avec une recette toute prête et que la foi n’est pas une feuille de route, mais un « chemin » à parcourir ensemble, toujours ensemble, dans un esprit de confiance. À partir des Actes, nous apprenons trois éléments essentiels pour l’Église en chemin : l’humilité de l’écoute, le charisme d’être ensemble, et le courage du renoncement.
Commençons par la fin, le courage du renoncement. L’issue de cette grande discussion n’a pas consisté à imposer quelque chose de nouveau, mais à quitter quelque chose de vieux - et ces premiers chrétiens n’ont pas abandonné des choses insignifiantes : il s’agissait de traditions et de préceptes religieux importants, chers au peuple élu, et c’est leur identité religieuse qui était en jeu. Toutefois, ils ont choisi le fait que l’annonce du Seigneur passe avant tout le reste.
Pour le bien de la mission, pour annoncer à quiconque, de manière transparente et crédible, que Dieu est amour, les convictions et les traditions humaines qui sont un obstacle plutôt qu’une aide peuvent et doivent aussi être laissées. Saint Pierre dit que le Seigneur « a purifié les cœurs par la foi » (Ac 15,9) . Dieu purifie, simplifie, et fait souvent grandir en enlevant, et non pas en ajoutant comme nous le ferions nous-mêmes.
Pour suivre le Seigneur, il faut marcher rapidement, et pour marcher rapidement, il faut s’alléger, même si cela coûte. En tant qu’Église, nous ne sommes pas appelés à des compromis commerciaux, mais à des élans évangéliques. Et en nous purifiant, en nous réformant, nous devons éviter de faire semblant de changer quelque chose - pour qu’en réalité, rien ne change. Cela se produit par exemple quand, pour chercher à marcher au rythme du temps, on maquille un peu la superficie des choses, mais c’est seulement un maquillage pour paraître jeune. Le Seigneur ne veut pas d’ajustements cosmétiques, il veut la conversion du cœur, et elle passe par le renoncement. Sortir de soi est la réforme fondamentale.
Nous voyons comment les premiers chrétiens y sont parvenus. Ils sont arrivés au courage du renoncement en partant de l’humilité de l’écoute. Nous voyons que chacun laisse parler l’autre et est disposé à changer ses propres convictions. Seul celui qui laisse la voix de l’autre entrer vraiment en lui sait écouter. Et quand grandit l’intérêt pour les autres, le désintérêt à l’égard de soi augmente. On devient humble en suivant le chemin de l’écoute, qui nous retient de vouloir nous affirmer, de mettre nos propres idées résolument en avant, de rechercher des consensus à tout prix. L’humilité naît quand on écoute au lieu de parler, quand on cesse de se mettre au centre.
Pour celui qui veut parcourir les voies de la charité, l’humilité et l’écoute signifient tendre l’oreille aux petits. Regardons encore les premiers chrétiens : ils se taisent tous pour écouter Barnabé et Paul. Ce sont les derniers arrivés, mais on les laisse rapporter tout ce que Dieu a accompli à travers eux. Il est toujours important d’écouter la voix de tous, en particulier des petits et des pauvres. Dans le monde, celui a davantage de moyens parle davantage, mais entre nous, il ne peut en être ainsi parce que Dieu aime se révéler à travers les petits et les pauvres, et à chacun, il demande de ne regarder personne de haut en bas.
Et Paul et Barnabé racontent des expériences, et non pas des idées : l’Église fait son discernement non pas devant l’ordinateur, mais devant la réalité des personnes. Les personnes avant les programmes, avec le regard humble de celui qui sait chercher dans les autres la présence de Dieu.
De l’humilité de l’écoute au courage du renoncement, tout passe par le charisme d’être “ensemble“. En effet, dans la discussion de la première Église, l’unité prévaut toujours sur les différences : pour chacun, il n’y a pas d’abord les préférences et les stratégies personnelles, mais le fait d’être et de se sentir l’Église de Jésus, rassemblée autour de Pierre, dans la charité qui ne crée pas l’uniformité, mais la communion. Personne ne savait tout, personne n’avait l’ensemble des charismes, mais chacun tenait au charisme d’être ensemble. C’est essentiel, parce qu’on ne peut pas vraiment faire le bien si l’on ne s’aime pas en vrai.
Quel était le secret de ces chrétiens ? Ils avaient des sensibilités et des orientations différentes, et il y avait aussi des personnalités fortes, mais ils avaient la force de s’aimer dans le Seigneur. Nous le voyons chez Jacques qui, au moment de tirer les conclusions, dit peu de paroles personnelles, et cite beaucoup la Parole de Dieu : il laisse parler la Parole. Et tandis que les voix du diable et du monde conduisent à la division, la voix du Bon Pasteur rassemble un seul troupeau : fondée sur la Parole de Dieu, la communauté demeure en son amour.


Homélie du 23 mai 2019 pour Caritas internationale

18 mai 2019

De Clémence


Le Seigneur vous a fait prêtre pour vous pencher sur toutes les misères des hommes, les encourager, partager leurs peines, adoucir leurs souffrances, les accueillir avec bonté.
Il vous a fait prêtres pour qu’à tout instant vous soyez prêts à donner votre vie pour les sauver. Donnez à Marie Reine Immaculée votre amour confiant et avec Elle, prononcez votre “Fiat“ !
1957

Du Pape François


Dieu vous a choisis

11 mai 2019

De Clémence


Toute l’action de Marie Reine Immaculée s’opère pour régénérer les âmes à la grâce et les fortifier. C’est Elle qui ravive la foi, qui enflamme les cœurs. Elle est resplendissante de lumière lumineuse, de pureté éclatante. Elle est la Reine de l’espérance et de tout secours - Elle est parmi nous, Elle est avec nous.
Elle est la Mère de l’impossible, l’espoir des désespérés. Sa prière est si fervente, si personnelle et si touchante que Jésus ne peut s’empêcher de se laisser attendrir et de nous venir en aide.
Il faut s’entretenir fréquemment avec Elle, chercher appui auprès d’Elle, il faut l’appeler et exprimer tous nos désirs. Cette Reine est une véritable maman, Elle nous relève toujours.
3 janvier 1955

Du Pape François


Appelés, surpris, envoyés par amour


4 mai 2019

De Clémence


C’est inouï ce que la grâce peut faire en nous, nous donner comme lumière, réaliser en nous. On  la sent vivre et agir en nous.
  
  Octobre 1956

Du Pape François


La révolution de l’amour