29 juin 2019

De Clémence


Avec Marie Reine Immaculée, on respire Dieu car Elle est toute grâce, et Elle nous communique la grâce.
Elle nous encourage, nous redonne le goût de vivre, Elle nous fait espérer malgré nos fautes, nos faiblesses et nos péchés.
Elle rassure notre cœur, apaise notre conscience, notre esprit, et nous guérit de tous nos maux.
Elle prie pour nous aux heures de danger et veille sur nous pour nous assurer notre éternité. À tout moment, Elle vient à notre secours.

26 avril 1965


Du Pape François


Accueillir l’Esprit, Celui qui “se pose à côté pour soutenir et consoler“

L’Évangile de ce sixième dimanche de Pâques nous présente un extrait du discours que Jésus a adressé aux Apôtres lors de la Dernière Cène (Jn 14, 23-29). Il parle de l’œuvre de l’Esprit Saint et fait une promesse : « Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ».
Tandis que s’approche le moment de la Croix, Jésus assure aux Apôtres qu’ils ne resteront pas seuls : avec eux il y aura toujours l’Esprit Saint, le Paraclet, qui les soutiendra dans la mission d’apporter l’Évangile dans le monde entier. Dans la langue originale grecque, le terme “Paraclet” signifie “Celui qui se pose à côté, pour soutenir et consoler“.
En quoi consiste la mission de l’Esprit Saint que Jésus promet en don ? Il le dit lui-même : « Lui vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ».
Au cours de sa vie terrestre, Jésus a déjà transmis tout ce qu’il voulait confier aux Apôtres : il a accompli la Révélation divine, c’est-à-dire tout ce que le Père voulait dire à l’humanité par l’incarnation du Fils. La mission de l’Esprit Saint est d’en faire mémoire, de le faire comprendre en plénitude, et d’inciter à mettre concrètement en œuvre les enseignements de Jésus.
C’est aussi la mission de l’Église, qui la réalise à travers un style de vie particulier, caractérisé par certaines exigences : la foi dans le Seigneur et l’observance de sa Parole, la docilité à l’action de Esprit qui rend le Christ ressuscité continuellement vivant et présent, l’accueil de sa paix et le témoignage qui lui est rendu à travers une attitude d’ouverture et de rencontre avec l’autre.
Pour réaliser tout cela, l’Église ne peut pas rester statique. Il s’agit pour nous de nous libérer des liens mondains que représentent nos idées, nos stratégies, nos objectifs, qui souvent appesantissent le chemin de foi, et de nous mettre à l’écoute docile de la Parole du Seigneur. C’est l’Esprit de Dieu qui nous guide sur ce chemin, et qui guide l’Église afin que resplendisse son visage authentique, beau et lumineux, voulu par le Christ.
Le Seigneur nous invite aujourd’hui à ouvrir notre cœur au don de l’Esprit Saint, afin qu’il nous conduise sur les chantiers de l’histoire. Jour après jour, il nous éduque à la logique de l’Évangile, la logique de l’amour accueillant, en nous “enseignant toute chose”, et en nous “rappelant tout ce que le Seigneur nous a dit”.
Que Marie, que nous vénérons et prions avec une dévotion particulière comme notre Mère céleste, protège toujours l’Église et toute l’humanité. Elle qui, avec une foi humble et courageuse, a coopéré pleinement avec l’Esprit Saint à l’incarnation du Fils de Dieu, qu’elle nous aide nous aussi à nous laisser instruire et conduire par le Défenseur, pour que nous puissions accueillir la Parole de Dieu et en témoigner par notre vie.

Regina caeli dimanche 26 mai 2019

22 juin 2019

De Clémence


Pour toujours agir sous l’action de l’Esprit Saint, priez Marie Reine Immaculée.

1er décembre 1953

Du Pape François


L’Esprit Saint


Cinquante jours après Pâques, dans ce Cénacle qui est désormais leur maison et où la présence de Marie, Mère du Seigneur, est l’élément de cohésion, les apôtres vivent un événement qui dépasse leurs attentes. Réunis en prière - et la prière est le “poumon“ qui donne souffle aux disciples de tous les temps : sans prière, on ne peut pas être disciple de Jésus, sans prière, nous ne pouvons pas être chrétiens ! C’est l’air, c’est le poumon de la vie chrétienne -, eh bien réunis en prière, ils sont surpris par l’irruption de Dieu.
Il s’agit d’une irruption qui ne tolère pas ce qui est fermé : elle ouvre grand les portes par la force d’un vent qui rappelle le ruah, le souffle primordial, et accomplit la promesse de la « force » faite par le Ressuscité avant son départ (cf. Ac 1,8). Elle arrive à l’improviste, d’en haut : « un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent et la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière » (Ac 2,2).
Au vent, s’ajoute ensuite le feu, qui rappelle le buisson ardent et le Sinaï avec le don des dix paroles (cf. Ex 19,16-19). Dans la tradition biblique, le feu accompagne la manifestation de Dieu. Dans le feu, Dieu confie sa parole vivante et énergique (cf. He 4,12), qui ouvre à l’avenir. Le feu exprime symboliquement l’œuvre de Dieu qui réchauffe, éclaire et sonde les cœurs, teste la résistance des œuvres humaines, les purifie et à les revitalise.
Tandis qu’au Sinaï on entend la voix de Dieu, à Jérusalem, en la fête de la Pentecôte, c’est Pierre qui parle, le roc sur lequel le Christ a choisi d’édifier son Église. La parole de cet homme faible, capable même de renier le Seigneur, lorsqu’elle est traversée par le feu de l’Esprit, acquiert une force et devient capable de transpercer les cœurs, et de pousser à la conversion - Dieu choisit ce qui est faible dans le monde pour confondre les forts (1 Co 1,27).
L’Église naît du feu de l’amour, d’un “incendie“ qui éclate à la Pentecôte et qui manifeste la force de la parole du Ressuscité, portée par l'Esprit Saint. L’Alliance nouvelle et éternelle est fondée non plus sur une Loi écrite sur des tables de pierre, mais sur l’action de l’Esprit de Dieu qui fait toutes choses nouvelles, et qui se grave dans des cœurs de chair.
La parole des apôtres s’imprègne de l’Esprit du Ressuscité et devient une parole nouvelle, différente, mais que chacun peut comprendre car elle s’entend dans la langue propre à chacun (Ac 2,6). Il s’agit du langage de la vérité et de l’amour, et c’est la langue universelle - même les analphabètes peuvent la comprendre ! Le langage de la vérité et de l’amour, tout le monde le comprend. Si tu vas dans la vérité de ton cœur, si tu vas avec amour, tout le monde te comprendra, même si tu ne peux pas parler, si ce n’est avec une caresse, qui soit vraie et aimante.
L’Esprit Saint non seulement se manifeste à travers une symphonie de sons qui unit et qui compose harmoniquement les différences, et il se présente comme le chef d’orchestre qui fait jouer les différentes partitions de louange pour les grandes œuvres de Dieu. L’Esprit Saint est l’artisan de la communion, il est l’artiste de la réconciliation, qui sait enlever les barrières entre juifs et grecs, entre esclaves et hommes libres, pour faire d’eux un seul corps. Il édifie la communauté des croyants en harmonisant l’unité du corps et la multiplicité des membres. Il fait grandir l’Église en l’aidant à aller au-delà des limites humaines, des péchés, et de n’importe quel scandale.
La surprise est immense, et certains se demandent si ces hommes sont ivres. Alors Pierre intervient au nom de tous les apôtres, et il relit cet événement à la lumière de Joël 3, où est annoncée une nouvelle effusion de l’Esprit. Les disciples de Jésus ne sont pas ivres, mais ils vivent ce que saint Ambroise définit comme “la sobre ivresse de l’Esprit“, qui réalise au milieu du peuple de Dieu le don de prophétie à travers des songes et des visions, et ce don n’est pas réservé seulement à quelques-uns, mais à tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur.
À partir de ce moment-là, l’Esprit de Dieu pousse les cœurs à accueillir le salut à travers la personne de Jésus Christ, Celui que les hommes ont cloué sur le bois de la Croix, et que Dieu a ressuscité des morts « en le délivrant des douleurs de la mort » (Ac 2,24). C’est lui qui a répandu cet Esprit qui orchestre la polyphonie de louanges que tous peuvent entendre.
Demandons au Seigneur de nous faire expérimenter une nouvelle Pentecôte, qui dilate nos cœurs et accorde nos sentiments à ceux du Christ, de sorte que nous annoncions sans honte sa parole qui transforme, et que nous témoignions de la puissance de l’amour qui appelle à la vie tout ce qu’il rencontre.

Catéchèse du mercredi 19 juin 2019

15 juin 2019

De Clémence


Miséricordieuse Mère et Reine du Dieu miséricordieux, faites-nous retrouver la vie, faites-nous croire en la grâce.
Donnez-nous la foi en la volonté de Dieu et donnez-nous la paix.

Décembre 1952

Du Pape François


Esprit Saint, harmonie de Dieu, viens en nous !

Pour les disciples, la Pentecôte est arrivée après cinquante jours incertains. D’une part, Jésus était ressuscité et pleins de joie, ils l’avaient vu et écouté, ils avaient aussi mangé avec Lui. D’autre part, ils n’avaient pas encore surmonté les doutes et les peurs : ils demeuraient enfermés, avec peu de perspectives, incapables d’annoncer le Vivant.
Puis arrive l’Esprit Saint, et les préoccupations disparaissent : maintenant les Apôtres ne craignent plus, même devant celui qui les arrête. Ils étaient tout d’abord préoccupés de sauver leur vie, maintenant ils n’ont plus peur de mourir. Avant, ils étaient enfermés dans le Cénacle, maintenant ils annoncent à tous les peuples.
Jusqu’à l’Ascension de Jésus, ils attendaient le Règne de Dieu pour eux (cf. Ac 1, 6), maintenant ils sont impatients d’atteindre des confins inconnus. Avant, ils n’avaient presque jamais parlé en public, et lorsqu’ils l’avaient fait, ils avaient souvent dit un peu n’importe quoi, comme Pierre qui avait renié Jésus. Maintenant ils s’adressent avec franc-parler à tous. L’histoire des disciples qui semblait toucher à sa fin, est maintenant renouvelée par la jeunesse de l’Esprit : ces jeunes qui, en proie à l’incertitude, croyaient toucher le terme, ont été transformés par une joie qui les a fait renaître, et c’est ’Esprit Saint qui a fait cela.
L’Esprit n’est pas une chose abstraite : c’est la Personne la plus concrète, la plus proche, celle qui change notre vie. Comment fait-il ? Regardons les Apôtres. L’Esprit ne leur a pas rendu les choses plus faciles, il n’a pas fait des miracles spectaculaires, il n’a pas écarté les problèmes et les opposants, mais l’Esprit a apporté dans la vie des disciples une harmonie qui manquait, la sienne, parce qu’Il est harmonie.
Harmonie à l’intérieur de l’homme. A l’intérieur, dans le cœur, les disciples avaient besoin d’être changés. Leur histoire nous dit que même le fait de voir le Ressuscité ne suffit pas si on ne L’accueille pas dans le cœur. Il ne suffit pas de savoir que le Ressuscité est vivant si on ne vit pas comme des ressuscités. Et c’est l’Esprit qui fait vivre et revivre Jésus en nous, qui nous ressuscite intérieurement.
Pour cela, Jésus rencontrant les siens, répète : « La paix soit avec vous ! » (Jn 20, 19.21) et il donne l’Esprit. La paix ne consiste pas à résoudre les problèmes de l’extérieur - Dieu n’enlève pas aux siens les tribulations et les persécutions -, mais à recevoir l’Esprit Saint. Cette paix donnée aux Apôtres, cette paix qui ne libère pas des problèmes, mais qui est donnée au milieu des problèmes, elle est offerte à chacun de nous.
C’est une paix qui rend le cœur semblable à la mer profonde qui est toujours tranquille, même lorsqu’en surface, les vagues s’agitent. C’est une harmonie si profonde qu’elle peut même transformer les persécutions en béatitudes. Mais combien de fois, au contraire, nous restons en surface ! Au lieu de chercher l’Esprit, nous tentons de nous en sortir, pensant que tout ira mieux si tel malheur passe, si je ne vois plus telle personne, si telle situation s’améliore. Mais ça, c’est rester à la surface : passé un problème, un autre arrivera, et l’inquiétude reviendra. Ce n’est pas en prenant les distances par rapport à celui qui ne pense comme nous que nous serons sereins, ce n’est pas en cherchant à résoudre les problèmes du moment que nous serons en paix. Le tournant est la paix de Jésus, l’harmonie de l’Esprit.
Aujourd’hui, dans la précipitation que notre époque nous impose, il semble que l’harmonie soit mise de côté : tiraillés de mille parts, nous risquons d’exploser, sollicités que nous sommes par une nervosité continuelle, qui nous fait réagir négativement à tout. On cherche la solution rapide, une pilule après l’autre pour pouvoir aller de l’avant, une émotion après l’autre pour se sentir vivants.
Mais nous avons surtout besoin de l’Esprit : c’est lui qui met de l’ordre dans la frénésie. Il apporte la paix dans l’inquiétude, la confiance dans le découragement, met la joie au cœur de la tristesse, la jeunesse au cœur de la vieillesse, le courage dans l’épreuve. C’est Celui qui, au milieu des courants tempétueux de la vie, fixe l’ancre de l’espérance. C’est l’Esprit qui, comme le dit aujourd’hui Saint Paul, nous interdit de retomber dans la peur, parce qu’il nous fait nous sentir fils aimés (cf. Rm 8, 15). C’est le Consolateur qui nous transmet la tendresse de Dieu. Sans l’Esprit, la vie chrétienne est effilochée, privée de l’amour qui unit tout. Sans l’Esprit, Jésus demeure un personnage du passé, mais avec l’Esprit, il est une personne vivante, aujourd’hui. Sans l’Esprit, l’Écriture est lettre morte. Avec l’Esprit elle est Parole de vie. Un christianisme sans l’Esprit est un moralisme sans joie. Avec l’Esprit il est vie.
L’Esprit Saint n’apporte pas seulement l’harmonie au-dedans, mais aussi au dehors, entre les hommes. Il nous fait Église, il assemble des parties différentes en un unique édifice harmonieux. Saint Paul l’explique bien, lui qui, en parlant de l’Église, répète souvent ce mot : “variés” - « les dons de la grâce sont variés, les services sont variés, les activités sont variées » (1 Co 12, 4-6). Nous sommes différents dans la variété des qualités et des dons. L’Esprit les distribue avec fantaisie, sans aplatir, sans homologuer. Et à partir de cette diversité, il construit l’unité. Il fait ainsi depuis la création parce qu’il est spécialiste dans la transformation du chaos en cosmos, dans la mise en harmonie. Il suscite la diversité des richesses,  Il est le créateur de cette diversité, et en même temps, il est Celui qui harmonise, qui donne l’harmonie et donne unité à la diversité. Lui seul peut faire ces deux choses.
Nous avons besoin de l’Esprit d’unité qui nous régénère comme Église, comme Peuple de Dieu et comme humanité entière, qui nous régénère. L’Esprit Saint unit les lointains, ramène les égarés. Il fusionne des tonalités différentes en une unique harmonie parce qu’il voit tout d’abord le bien. Il regarde l’homme avant ses erreurs, les personnes avant leurs actions. L’Esprit modèle l’Église, modèle le monde comme des lieux de fils et de frères. Celui qui vit selon l’Esprit apporte la paix là où il y a la discorde, la concorde là où il y a le conflit. Les hommes spirituels rendent le bien pour le mal, répondent à l’arrogance par la douceur, à la méchanceté par la bonté, au vacarme par le silence, aux bavardages par la prière, au défaitisme par le sourire.
Pour être spirituels, pour goûter l’harmonie de l’Esprit, il faut mettre son regard dans le nôtre. Alors les choses changent : avec l’Esprit, l’Église est le Peuple saint de Dieu, la mission est non pas prosélytisme, mais contagion de la joie, les autres sont des frères et des sœurs, aimés du même Père.
L’Esprit vient là où il est aimé, là où il est invité, là où il est attendu, dit saint Bonaventure. Frères et sœurs, prions-le chaque jour.
Esprit Saint, harmonie de Dieu, Toi qui transformes la peur en confiance et la fermeture en don, viens en nous. Donne-nous la joie de la résurrection, l’éternelle jeunesse du cœur.
Esprit Saint, notre harmonie, Toi qui fais de nous un seul corps, remplis l’Église et le monde de ta paix.
Esprit Saint, rends-nous artisans de concorde, semeurs de bien, apôtres d’espérance.

Homélie du dimanche de la Pentecôte 9 juin 2019



8 juin 2019

Belle fête de Pentecôte


De Clémence


Marie Reine Immaculée est toujours au milieu de nous comme une Reine. Elle nous fait comprendre ce qui est vrai, ce qui est faux, tout ce qui produit de bons fruits, ou de mauvais fruits. Elle nous fait découvrir la manière dont l’Esprit Saint nous éclaire et remplit notre cœur de joie et de bonheur.
Elle agit avec sagesse et prudence, avec tendresse et affection, pour que notre vie porte du fruit. Elle vit avec nous, Elle travaille avec nous, Elle prie avec nous, Elle nous fait entendre la voix d’amour de Dieu.

Mai 1962

Du Pape François


Notre Père

1 juin 2019

De Clémence


Au soir de la Cène, jésus a institué le sacerdoce pour se donner à nous et nous à Lui. Il demeure dans cette petite hostie avec tous ses trésors, ses richesses, tout son amour. Il a montré sa bonté, son immense charité. Il désire guérir nos âmes malades, Il appelle ses enfants pour leur pardonner.
Oh, la messe, quoi de plus beau ! Restons là sur la Cœur de Jésus, à l’écoute de tous ses désirs comme saint Jean.

23 août 1934

Du Pape François


Que notre parole soit une parole de fils de Dieu, portés par l’Esprit Saint