7 décembre 2019

Du Pape François



Montons à la montagne du Seigneur



Aujourd’hui, premier dimanche de l’Avent, une nouvelle année liturgique commence. Au cours de ces quatre semaines de l’Avent, la liturgie nous amène à célébrer la Nativité de Jésus, et elle nous rappelle qu’il vient tous les jours dans nos vies, et qu’il reviendra glorieusement à la fin des temps. Cette certitude nous conduit à envisager l’avenir avec confiance, comme nous le demande le prophète Isaïe qui, par sa voix inspirée, accompagne tout le chemin de l’Avent.
Dans la première lecture d’aujourd’hui, Isaïe prophétise que « à la fin des jours, la montagne du Temple du Seigneur sera placée au sommet des montagnes et s’élèvera au-dessus des collines, et tous les peuples y afflueront » (Is 2,2) : le Temple du Seigneur à Jérusalem est présenté comme le point de convergence et de rencontre de tous les peuples.
Après l’incarnation du Fils de Dieu, Jésus lui-même s’est révélé être le véritable Temple. La vision merveilleuse d’Isaïe est donc une promesse divine et nous pousse à adopter une attitude de pèlerinage, de chemin vers le Christ, qui est sens et fin de toute l’histoire. L’Avent est le bon moment pour accueillir la venue de Jésus qui vient comme messager de la paix nous montrer les voies de Dieu.
L’attente de Jésus qui vient doit se traduire par un choix de vigilance. Il s’agit avant tout de s’émerveiller de l’action de Dieu, de ses surprises, et de lui donner la primauté.
Combien ont faim et soif de justice, et ils ne peuvent la trouver qu’en suivant les voies du Seigneur, tandis que le mal et le péché viennent du fait que les individus et les groupes sociaux préfèrent suivre des chemins dictés par des intérêts égoïstes, qui provoquent des conflits et des guerres.
Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus nous exhorte à être prêts pour sa venue : « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra » (Mt 24.42). Le sommeil dont nous devons nous réveiller est fait d’indifférence, de vanité, de l’impossibilité qu’il peut y avoir à établir de véritables relations humaines, de l’incapacité de prendre en charge un frère solitaire, abandonné, ou malade.
Concrètement, soyons attentifs à notre prochain en difficulté, laissons-nous interpeller par ses besoins, sans attendre qu’il ou elle demande de l’aide, mais apprenons à prévenir, à anticiper, comme Dieu le fait toujours avec nous.
Que Marie, Vierge vigilante, et mère de l’espérance, nous guide sur ce chemin, en nous aidant à tourner notre regard vers la « montagne du Seigneur », image de Jésus Christ qui attire à lui tous les hommes et tous les peuples.

Angélus du 1er décembre 2019

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