À
l'homme qui souffre, Dieu offre sa réponse sous la forme d'une
présence
Le
chrétien sait que la souffrance ne peut pas être éliminée, mais
qu'elle peut recevoir un sens, devenir acte d'amour, confiance entre
les mains de Dieu qui ne nous abandonne pas, et de cette manière,
être une étape de croissance de la foi et de l'amour.
En
contemplant l’union du Christ avec le Père, même au moment de la
souffrance la plus grande sur la Croix (cf. Mc 15,
34), le chrétien apprend à participer au regard même de Jésus.
Par conséquent, la mort est éclairée et peut être vécue comme
l’ultime appel de la foi, l’ultime : « Sors de la terre »,
l’ultime : « Viens ! » prononcé par le Père, à qui nous
nous remettons, dans la confiance qu’il nous rendra forts aussi
dans le passage définitif.
La
lumière de la foi ne nous fait pas oublier les souffrances du monde.
Pour combien d'hommes et de femmes de foi, les personnes qui
souffrent ont été des médiatrices de lumière ! Ainsi le lépreux
pour saint François d'Assise, ou les pauvres qu’elle a servis pour
Mère Teresa de Calcutta. En s'approchant d'eux, ils n'ont certes pas
effacé toutes leurs souffrances, ni n'ont pu leur expliquer tout le
mal, mais ils ont compris le mystère qui est en eux.
La
foi n'est pas une lumière qui dissiperait toutes nos ténèbres,
mais la lampe qui guide nos pas dans la nuit, et cela suffit pour le
chemin. À l'homme qui souffre, Dieu ne donne pas un
raisonnement qui explique tout, mais il offre sa réponse sous la
forme d'une présence qui accompagne, d'une histoire de bien qui
s'unit à chaque histoire de souffrance, pour ouvrir en elle une
trouée de lumière.
Dans
le Christ, Dieu a voulu partager avec nous cette route et nous offrir
son regard pour y voir la lumière. Le Christ est celui qui, en ayant
supporté la souffrance, « est l'origine de notre foi, et la
porte à la perfection » (He 12,2).
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