16 avril 2016

Du Pape François

Amoris Laetitia se penche sur « la joie de l’amour ».



Ce qui en découle, c’est l’importance de la famille.  Quelques mots-clés :

Sacrement de mariage
« Le sacrement de mariage n’est pas une convention sociale, un rite vide ni le simple signe extérieur d’un engagement. Le sacrement est un don pour la sanctification et le salut des époux. »
« Le mariage est une vocation, en tant qu’il constitue une réponse à l’appel spécifique à vivre l’amour conjugal comme signe imparfait de l’amour entre le Christ et l’Église. Par conséquent, la décision de se marier et de fonder une famille doit être le fruit d’un discernement vocationnel. »

Fiancés
« Les fiancés devraient être encouragés et aidés à pouvoir parler de ce que chacun attend d’un éventuel mariage, de sa conception de l’amour et de l’engagement, de ce qu’il désire de l’autre, du type de vie en commun qu’il voudrait projeter. Ces conversations peuvent aider à voir qu’en réalité il y a peut-être peu de points communs, et que la pure attraction mutuelle ne sera pas suffisante pour soutenir l’union. Rien n’est plus volatil, plus précaire et plus imprévisible que le désir, et il ne faut jamais encourager la décision de contracter le mariage si d’autres motivations n’ont pas pris racine pour donner à cet engagement des possibilités réelles de stabilité. »
« Chers fiancés : ayez le courage d’être différents, ne vous laissez pas dévorer par la société de consommation et de l’apparence. Ce qui importe, c’est l’amour qui vous unit, consolidé et sanctifié par la grâce. Vous êtes capables d’opter pour une fête sobre et simple, pour placer l’amour en premier. »

Indissolubilité
« Après l’amour qui nous unit à Dieu, l’amour conjugal est “la plus grande des amitiés“ C’est une union qui a toutes les caractéristiques d’une bonne amitié : la recherche du bien de l’autre, l’intimité, la tendresse, la stabilité, et une ressemblance entre les amis qui se construit avec la vie partagée. Mais le mariage ajoute à tout cela une exclusivité indissoluble, qui s’exprime dans le projet stable de partager et de construire ensemble toute l’existence.
Soyons vrais, et reconnaissons les signes de la réalité : celui qui aime n’envisage pas que cette relation puisse durer seulement un temps. Celui qui vit intensément la joie de se marier ne pense pas à quelque chose de passager. Ceux qui assistent à la célébration d’une union pleine d’amour, bien que fragile, espèrent qu’elle pourra durer dans le temps. Les enfants, non seulement veulent que leurs parents s’aiment, mais aussi qu’ils soient fidèles et restent toujours ensemble. Ces signes, et d’autres, montrent que dans la nature même de l’amour conjugal il y a l’ouverture au définitif. »

Féminisme
« J’apprécie le féminisme lorsqu’il ne prétend pas à l’uniformité ni à la négation de la maternité. Car la grandeur de la femme implique tous les droits qui émanent de son inaliénable dignité humaine, mais aussi de son génie féminin, indispensable à la société.
Ses capacités spécifiquement féminines - en particulier la maternité - lui accordent aussi des devoirs, parce que le fait qu’elle est femme implique également une mission singulière dans ce monde, que la société doit protéger et préserver pour le bien de tous. »
Mère
« Les mères sont l’antidote le plus fort à la diffusion de l’individualisme égoïste. »
« Ce sont elles qui témoignent de la beauté de la vie. Une société sans mères serait une société inhumaine, parce que les mères savent témoigner toujours, même dans les pires moments, de la tendresse, du dévouement, de la force morale. »
« Très chères mamans, merci, merci pour ce que vous êtes dans la famille et pour ce que vous donnez à l’Église et au monde. »

Père
« La figure paternelle aide à percevoir les limites de la réalité, et se caractérise plus par l’orientation, par la sortie vers le monde plus vaste et comportant des défis, par l’invitation à l’effort et à la lutte. Un père avec une claire et heureuse identité masculine, qui en retour, dans sa façon de traiter la femme, unit affection et modération, est aussi nécessaire que les soins maternels. Il y a des rôles et des tâches flexibles, qui s’adaptent aux circonstances concrètes de chaque famille, mais la présence claire et bien définie des deux figures, féminine et masculine, crée l’atmosphère la plus propice pour la maturation de l’enfant. »


Grossesse
« Chaque femme participe au mystère de la création qui se renouvelle dans la procréation humaine. »
« Certains parents sentent que leur enfant n’arrive pas au meilleur moment. Il leur faut demander au Seigneur de les aider et de les fortifier pour qu’ils acceptent pleinement cet enfant, afin qu’ils puissent l’attendre de tout cœur : c’est important que cet enfant se sente attendu. » 
« À toute femme enceinte, je voudrais demander affectueusement : Protège ta joie, que rien ne t’enlève la joie intérieure de la maternité. Cet enfant mérite ta joie. Ne permets pas que les peurs, les préoccupations, les commentaires d’autrui ou les problèmes éteignent cette joie d’être un instrument de Dieu pour apporter une nouvelle vie au monde. »


Handicap
« Les familles qui acceptent avec amour l’épreuve difficile d’un enfant handicapé méritent une grande admiration. Elles donnent à l’Église et à la société un témoignage précieux de fidélité au don de la vie. »


Pastorale rigide
« Je comprends ceux qui préfèrent une pastorale plus rigide qui ne prête à aucune confusion. Mais je crois sincèrement que Jésus Christ veut une Église attentive au bien que l’Esprit répand au milieu de la fragilité, une Église Mère, qui en même temps qu’elle exprime clairement son enseignement objectif, ne renonce pas au bien possible, même si elle court le risque de se salir avec la boue de la route ».



in : Famille Chrétienne 8 avril 2016








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