29 décembre 2018

De Clémence


Ô mystère de vérité et d’amour ! Merci Jésus pour ce Sang précieux versé pour nous sauver.

            11 février 1966

Du Pape François


Allons à Bethléem !



Joseph, avec Marie son épouse, monta jusqu’à « la ville de David appelée Bethléem » (Lc 2,4). Ce nom de « Bethléem » signifie “maison du pain“.
Dans cette maison, le Seigneur donne aujourd’hui rendez-vous à l’humanité. Il sait que nous avons besoin de nourriture pour vivre, mais il sait aussi que les aliments du monde ne rassasient pas le cœur. Dans l’Écriture, le péché originel de l’humanité est associé précisément au fait de manger : « Elle prit de son fruit, et en mangea », dit le livre de la Genèse (3, 6) - elle prit et elle mangea, et l’homme est devenu avide et vorace… Avoir, amasser des choses semble pour beaucoup de personnes le sens de la vie. Une insatiable voracité traverse l’histoire humaine, jusqu’aux paradoxes d’aujourd’hui qui font que quelques-uns se livrent à des banquets, tandis que beaucoup d’autres n’ont pas de pain pour vivre.
Bethléem, c’est le tournant pour changer le cours de l’histoire. Dans la maison du pain“, Dieu naît dans une mangeoire comme pour nous dire : Me voici tout à vous, comme votre nourriture - il ne prend pas, il offre à manger. Ce n’est pas quelque chose qu’il donne, mais lui-même, et à Bethléem, nous découvrons que Dieu n’est pas quelqu’un qui prend la vie, mais celui qui donne la vie. À l’homme habitué depuis les origines à prendre et à manger, Jésus commence déjà à dire : « Prenez et mangez : ceci est mon corps » (Mt 26, 26).
Le petit corps de l’Enfant de Bethléem lance un nouveau modèle de vie : non pas dévorer ni accaparer, mais partager et donner. Dieu se fait petit pour être notre nourriture, et en nous nourrissant de lui, Pain de vie, nous pouvons renaître dans l’amour et rompre la spirale de l’avidité et de la voracité. De Bethléem, la ‘‘maison du pain’’, Jésus ramène l’homme à la maison pour qu’il devienne familier de son Dieu, et frère de son prochain. Devant la mangeoire, nous comprenons que ce ne sont pas les biens qui nourrissent la vie, mais l’amour. Non pas la voracité, mais la charité, non pas l’abondance à étaler, mais la simplicité à préserver.
Le Seigneur sait que nous avons besoin chaque jour de nous nourrir, et il s’est offert à nous, chaque jour de sa vie, depuis la mangeoire de Bethléem jusqu’au Cénacle de Jérusalem. Aujourd’hui encore, sur l’autel, il se fait Pain rompu pour nous, et il frappe à notre porte pour entrer et prendre son repas avec nous (cf. Ap 3, 20). À Noël, c’est Jésus Pain du ciel que nous recevons sur la terre : c’est une nourriture qui ne périme jamais, mais qui nous fait savourer déjà la vie éternelle.
À Bethléem, nous découvrons que la vie de Dieu court dans les veines de l’humanité. Si nous l’accueillons, l’histoire change à commencer pour chacun d’entre nous. En effet, quand Jésus change le cœur, le centre de la vie n’est plus mon moi affamé et égoïste, mais Lui qui naît et vit par amour. Invités cette nuit à Bethléem, “maison du pain“, demandons-nous : Quelle est la nourriture de ma vie, celle dont je ne peux me passer? Est-ce le Seigneur, ou quelque chose d’autre ?
Puis en entrant dans la grotte et en respirant dans la tendre pauvreté de l’Enfant un nouveau parfum de vie, celui de la simplicité, demandons-nous : Ai-je vraiment besoin de tant de choses, de recettes si compliquées pour vivre ? Est-ce que je ne pourrais pas me passer de tant de garnitures superflues pour mener une vie plus simple ?
À Bethléem, nous voyons aux côtés de Jésus des gens qui ont marché, comme Marie, Joseph et les pasteurs. Jésus est le Pain de la route. Il n’aime pas les digestions paresseuses, longues et sédentaires. Il demande qu’on se lève en hâte de table pour servir, en devenant pains rompus pour les autres. Demandons-nous à Noël : Est-ce je partage mon pain avec celui qui n’en a pas ?

Homélie de la messe de minuit 2018





22 décembre 2018

De Clémence


Il faut que votre vie reste au mouvement de la Volonté de Dieu. Elle doit se pétrir de cette Volonté, ne faire aucune action qui ne soit dans la Volonté de Dieu.

27 décembre 1963



Du Pape François


Fêter Noël, c’est célébrer un Dieu inédit


15 décembre 2018

De Clémence


L’œuvre d’amour est commencée. Espérons tout de cette vie d’amour.

13 décembre 1954

Du Pape François


Me voici !

La Parole de Dieu d’aujourd’hui nous présente une alternative. Dans la première lecture, il y a l’homme qui à l’origine a dit non à Dieu, et dans l’Évangile, il y a Marie qui, à l’Annonciation, dit oui à Dieu. Dans les deux lectures, c’est Dieu qui cherche l’homme. Mais dans le premier cas, après le péché, il se rend auprès d’Adam et lui demande : « Où es-tu? » (Gn 3,9), et il répond: « Je me suis caché » (v. 10). Dans le second cas, au contraire, il va à Marie, sans péché, qui répond: « Voici la servante du Seigneur » (Lc 1,38). « Me voici », c’est l’opposé de « Je me suis caché ». Le « me voici » ouvre à Dieu, tandis que le péché ferme, isole, fait rester seul avec soi-même.
« Me voici », c’est le mot clé de la vie. Il marque le passage d’une vie horizontale, centrée sur soi et sur ses besoins, à une vie verticale, élancée vers Dieu. « Me voici », c’est être disponible pour le Seigneur, c’est le remède à l’égoïsme, c’est l’antidote d’une vie insatisfaite à laquelle il manque toujours quelque chose. « Me voici », c’est le remède au vieillissement du péché, c’est la thérapie pour rester jeune intérieurement. « Me voici », c’est croire que Dieu compte plus que mon ‘moi’. C’est choisir de parier sur le Seigneur, docile à ses surprises. C’est pourquoi lui dire « Me voici », c’est le plus grand éloge que nous puissions lui offrir. Pourquoi ne pas commencer la journée comme ça par un « Me voici, Seigneur » ? Ce serait beau de dire tous les matins : « Me voici Seigneur : aujourd’hui que ta volonté soit faite en moi ».
Marie ajoute: « Qu’il m’advienne selon ta parole ». Elle ne dit pas: « advienne selon moi », mais « selon toi ». Elle ne pose pas de limites à Dieu, elle ne pense pas : « Je me dédie un peu à lui, je me dépêche, et ensuite je fais ce que je veux ». Non, Marie n’aime pas le Seigneur quand cela lui va, par à-coups. Elle vit en faisant confiance à Dieu en tout et pour tout. Voilà le secret de la vie. Il peut tout celui qui fait confiance à Dieu en tout.
Le Seigneur, chers frères et sœurs, souffre lorsque nous lui répondons comme Adam : « J’ai peur et je me suis caché ». Dieu est le Père, le plus tendre des pères, et il désire la confiance de ses enfants. Combien de fois au contraire, nous le soupçonnons - oui, nous soupçonnons Dieu ! Nous pensons qu’il peut nous envoyer quelque épreuve, nous priver de liberté, nous abandonner… C’est une grande tromperie, c’est la tentation des origines, la tentation du diable : inspirer la méfiance envers Dieu. Marie surmonte cette première tentation par son « Me voici ». Et aujourd’hui, nous regardons la beauté de la Vierge Marie qui est née et a vécu sans péché, toujours docile et transparente pour Dieu.
Cela ne signifie pas que la vie a été facile pour elle, non. Mais Marie fait passer la confiance en Dieu avant les problèmes. L’ange l’a quittée, mais elle croit que Dieu est resté avec elle, en elle, et elle fait confiance. Elle fait confiance à Dieu. Elle est sûre qu’avec le Seigneur tout ira bien, même si c’est d’une manière inattendue.
Voilà l’attitude sage : ne pas vivre en dépendant des problèmes - à peine l’un est fini que l’autre se présente ! Mais faire confiance à Dieu en s’en remettant à Lui chaque jour : « Me voici ». « Me voici », c’est la parole à prononcer, « Me voici », c’est notre prière.
Demandons à l’Immaculée d’avoir la grâce de vivre ainsi.

Angélus du dimanche 9 décembre 2018


8 décembre 2018

De Clémence


Toute l’action de Marie Reine Immaculée s’opère visiblement pour régénérer les âmes à la grâce et les fortifier. C’est elle qui ravive la foi, enflamme les cœurs.
Sa prière est si fervente, si personnelle et si touchante, que Jésus ne peut s’empêcher de se laisser attendrir et de nous venir en aide. Cette Reine est une véritable Maman. Son affection est si grande, et Elle nous relève toujours.

   3 janvier 1955

Du Pape François


L’Avent

1 décembre 2018

De Clémence


Le Cœur de Marie Reine Immaculée nous aime tant ! Elle ne désire que mettre Jésus dans nos vies pour nous donner une vie vivante, une vie vraiment chrétienne, un cœur tout enflammé d’amour, de charité et de persévérance.
Sois son enfant, Elle sera ta Mère. Témoigne-lui ta confiance, ton affection, ton amour.
Déverse ton cœur dans le sien, désintéresse-toi de tout le reste pour mieux connaître par Elle la Volonté de Dieu sur toi, et les âmes, et le monde.
L’Amour aime que tous les regards soient fixés sur Elle : c’est la Trinité Sainte qui l’a faite Mère et Sa vie est la Sienne.

                         1950

Du Pape François


L’Immaculée