L’Esprit
Saint ? Le Ciel entre nos mains !
Notre
identité, c’est précisément ce sceau, cette force de l’Esprit
Saint que nous avons tous reçu par le baptême. Et l’Esprit Saint
a posé son sceau sur notre cœur, et de plus, il marche avec nous.
Cet Esprit Saint avait été promis - Jésus l’avait promis - et
cet Esprit non seulement nous donne notre identité, mais il est
aussi les prémices de notre héritage : avec lui, c’est le
Ciel qui commence ! Nous sommes vraiment en train de vivre ce
Ciel, cette éternité, parce que nous avons été marqués par
l’Esprit Saint, qui est vraiment le commencement du Ciel : il
en est les prémices et il le met entre nos mains : par ce
sceau, nous avons le Ciel entre nos mains !
Toutefois,
avoir le Ciel lui-même comme prémices de notre éternité ne
préserve pas les chrétiens de glisser dans deux tentations. La
première, c’est quand nous voulons, je ne dirai pas effacer notre
identité, mais la rendre opaque. Ça, c’est le chrétien tiède.
Il est chrétien, oui, il va à la messe le dimanche, oui. Mais dans
sa vie, l’identité chrétienne ne se voit pas. Il vit comme un
païen, il peut vivre comme un païen - mais il est “chrétien“ !
Être tiède, c'est rendre notre identité opaque…
L’autre
péché, c’est celui dont Jésus parle avec ses disciples. Nous
l’avons entendu : « Méfiez-vous bien du levain des
pharisiens, qui est l’hypocrisie ». Faire semblant. Je fais
semblant d’être chrétien, mais je ne le suis pas. Je ne suis pas
transparent : je dis une chose - Oui, oui, oui, je suis
chrétien -, mais j’en fais une autre, qui n’est pas chrétienne.
Alors qu’une
vie chrétienne, vécue selon cette identité créée par l’Esprit
Saint, apporte en partage des dons d’une tout autre densité :
« amour, joie, paix, magnanimité, bienveillance, bonté, foi,
humilité, maîtrise de soi » (Gal
5, 22-23 »). C’est là
notre chemin vers le Ciel, un Ciel qui commence dès ici-bas parce
que nous avons cette identité chrétienne, que nous avons été
marqués du sceau de l’Esprit Saint.
Demandons au
Seigneur la grâce d’être attentifs à ce sceau, à cette identité
chrétienne qui est la nôtre, et qui n’est pas seulement une
promesse, non : nous en avons les prémices entre nos mains.
Homélie du
vendredi 17 octobre 2014 (Ep 1, 11-14 ; Lc 12, 1-7)
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