6 février 2016

Du Pape François

"C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices" (Mt 9,13). 



Marie, icône d’une Église qui évangélise parce qu’elle a été évangélisée

Parce qu’elle a accueilli la Bonne Nouvelle annoncée par l’archange Gabriel, Marie chante prophétiquement dans son Magnificat la miséricorde par laquelle Dieu l’a choisie.
La Vierge de Nazareth, promise comme épouse à Joseph, devient ainsi l’icône parfaite de l’Église qui évangélise car elle a été et demeure constamment évangélisée par l’œuvre de l’Esprit Saint qui a fécondé son sein virginal.
Dans la tradition prophétique - et déjà au niveau étymologique - la miséricorde est étroitement liée aux entrailles maternelles (rahamim) et à une bonté généreuse, fidèle  et compatissante (hesed) qui s’exerce dans les relations conjugales et parentales.
Ne laissons pas passer en vain ce temps de Carême favorable à la conversion ! Nous le demandons par l’intercession maternelle de la Vierge Marie, qui, la première, face à la grandeur de la miséricorde divine dont elle a bénéficié gratuitement, a reconnu sa propre petitesse (cf. Lc 1,48) en se reconnaissant comme l’humble Servante du Seigneur (cf. Lc 1,38).

Extrait du Message du pape François pour le Carême 2016, année sainte de la Miséricorde.



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