"C'est
la miséricorde que je veux, et non les sacrifices" (Mt 9,13).
Marie, icône d’une Église qui évangélise
parce qu’elle a été évangélisée
Parce
qu’elle a accueilli la Bonne Nouvelle annoncée par l’archange
Gabriel, Marie chante prophétiquement dans son Magnificat la
miséricorde par laquelle Dieu l’a choisie.
La
Vierge de Nazareth, promise comme épouse à Joseph, devient ainsi
l’icône parfaite de l’Église qui évangélise car elle a été
et demeure constamment évangélisée par l’œuvre de l’Esprit
Saint qui a fécondé son sein virginal.
Dans
la tradition prophétique - et déjà au niveau étymologique - la
miséricorde est étroitement liée aux entrailles maternelles
(rahamim)
et à une bonté généreuse, fidèle et compatissante (hesed)
qui s’exerce dans les relations conjugales et parentales.
…
Ne
laissons pas passer en vain ce temps de Carême favorable à la
conversion ! Nous le demandons par l’intercession maternelle de la
Vierge Marie, qui, la première, face à la grandeur de la
miséricorde divine dont elle a bénéficié gratuitement, a reconnu
sa propre petitesse (cf.
Lc 1,48) en se reconnaissant
comme l’humble Servante du Seigneur (cf.
Lc 1,38).
Extrait
du Message du pape François pour le Carême 2016, année sainte de
la Miséricorde.
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