2 septembre 2017

Du Pape François

Transmettre avec nos yeux la joie de la foi



Comment découvrir sa vocation dans ce monde ? On peut la découvrir de nombreuses manières, mais le premier indicateur est la joie de la rencontre avec Jésus. Mariage, vie consacrée, sacerdoce : toutes les vraies vocations commencent par une rencontre avec Jésus, qui nous donne une joie et une espérance nouvelles. Et nous sommes conduits, y compris à travers les épreuves et les difficultés, à une rencontre toujours plus pleine - une rencontre qui grandit, s’approfondit - et à la plénitude de la joie.
Le Seigneur ne veut pas des hommes et des femmes qui marchent derrière lui de mauvaise volonté, sans avoir dans le cœur le vent de la joie. Posons-nous la question : Avons-nous dans le cœur le vent de la joie ? Ai-je en moi, dans le cœur, le vent de la joie ? 
Jésus veut des personnes qui ont fait l’expérience qu’être avec lui donne un bonheur immense, qui peut se renouveler tous les jours de la vie. Un disciple du Royaume de Dieu qui n’est pas joyeux n’évangélise pas ce monde, il est triste. On devient prédicateur de Jésus non pas en affinant les armes de la rhétorique - tu peux parler,  parler, parler, mais s’il n’y a pas autre chose… Comment devient-on prédicateur de Jésus ? En gardant dans les yeux la lueur du vrai bonheur. Nous voyons tant de chrétiens qui nous transmettent avec leurs yeux la joie de la foi, oui, avec leurs yeux !
Comme la Vierge Marie, le chrétien garde la flamme de son amour : il est amoureux de Jésus. Certes, il y a des épreuves dans la vie, il y a des moments où il faut avancer malgré le froid et les vents contraires, malgré beaucoup d’amertume. Mais les chrétiens connaissent la route qui conduit à ce feu sacré qui s’est allumé en eux une fois pour toutes.
Alors s’il vous plaît - et j’insiste : Ne donnons pas raison aux personnes déçues et malheureuses. N’écoutons pas ceux qui recommandent cyniquement de ne pas cultiver d’espérance dans la vie. Ne nous fions pas à ceux qui éteignent dès sa naissance tout enthousiasme en disant que rien ne vaut le sacrifice de toute une vie. N’écoutons pas les “vieux“ de cœur qui étouffent l’euphorie juvénile : allons vers les personnes âgées dont les yeux sont brillants d’espérance !
Puisons avec espérance à la mémoire des origines, à ces braises qui, après peut-être une vie pas très bonne, sont cachées sous les cendres de la première rencontre avec Jésus. Voici une dynamique fondamentale de la vie chrétienne : se souvenir de Jésus. Paul disait à son disciple Timothée : « Souviens-toi de Jésus-Christ » (2 Tm 2,8). c’est le conseil du grand saint Paul : « Souviens-toi de Jésus-Christ ». Se souvenir de Jésus, du feu d’amour avec lequel nous avons un jour conçu notre vie comme un bon projet, et raviver par cette flamme notre espérance.

Catéchèse du 30 août 2017



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.