Le
Baptême : notre vocation à être transformés dans la gloire divine
Les
effets spirituels du Baptême, invisibles aux yeux mais efficaces
dans le cœur de celui qui est devenu une nouvelle créature, sont
explicités par la remise du vêtement blanc et du cierge allumé.
Après
le bain de régénération, capable de recréer l’homme selon Dieu
dans la véritable sainteté (cf. Ép 4,24), il a semblé naturel,
depuis les premiers siècles, de revêtir les nouveaux baptisés d’un
vêtement nouveau, blanc, par analogie avec la splendeur de la vie
reçue dans le Christ et dans l’Esprit Saint. Le vêtement blanc,
tandis qu’il exprime symboliquement ce qui s’est réalisé dans
le sacrement, annonce la condition de ceux qui ont été transformés
dans la gloire divine.
Saint
Paul rappelle ce que signifie revêtir le Christ, en expliquant
quelles sont les vertus que les baptisés doivent cultiver :
« Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes
sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de
compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si
vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonnés :
faites de même. Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le
lien le plus parfait » (Col 3,12-14).
La
remise rituelle de la flamme allumée au cierge pascal rappelle
l’effet du baptême : « Recevez la lumière du Christ »,
dit le prêtre. Ces paroles rappellent que Jésus Christ est la
lumière (Jn 1,9 ; 12,46), lui qui, ressuscité d’entre les
morts, a vaincu les ténèbres du mal, et nous sommes appelés à
recevoir sa splendeur ! Comme la flamme du cierge pascal donne
la lumière aux bougies, ainsi la charité du Seigneur ressuscité
enflamme les cœurs des baptisés, les comblant de lumière et de
chaleur. Et c’est pourquoi, dès les premiers siècles, le baptême
s’appelait aussi “illumination“ et celui qui était baptisé
était dit “illuminé“.
Voici
en effet la vocation chrétienne : marcher toujours comme des
enfants de la lumière, persévérant dans la foi. S’il s’agit
d’enfants, c’est la tâche des parents, avec les parrains et les
marraines, de veiller à alimenter la flamme de la grâce du baptême
chez leurs petits, les aidant à persévérer dans la foi.
La
présence vivante du Christ est lampe qui éclaire nos pas, lumière
qui oriente nos choix, flamme qui réchauffe les cœurs, pour que
nous allions ensemble à la rencontre du Seigneur, jusqu’à la
communion inséparable avec lui. Ce jour-là, dit l’Apocalypse,
« la nuit aura disparu. Ils n’auront plus besoin de la
lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le
Seigneur Dieu les illuminera et ils régneront pour les siècles
des siècles » (Ap 22,5).
Catéchèse
du 16 mai 2018
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