9 juin 2018

Du Pape François




Le Baptême : notre vocation à être transformés dans la gloire divine



Les effets spirituels du Baptême, invisibles aux yeux mais efficaces dans le cœur de celui qui est devenu une nouvelle créature, sont explicités par la remise du vêtement blanc et du cierge allumé.
Après le bain de régénération, capable de recréer l’homme selon Dieu dans la véritable sainteté (cf. Ép 4,24), il a semblé naturel, depuis les premiers siècles, de revêtir les nouveaux baptisés d’un vêtement nouveau, blanc, par analogie avec la splendeur de la vie reçue dans le Christ et dans l’Esprit Saint. Le vêtement blanc, tandis qu’il exprime symboliquement ce qui s’est réalisé dans le sacrement, annonce la condition de ceux qui ont été transformés dans la gloire divine.
Saint Paul rappelle ce que signifie revêtir le Christ, en expliquant quelles sont les vertus que les baptisés doivent cultiver : « Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonnés : faites de même. Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait » (Col 3,12-14).
La remise rituelle de la flamme allumée au cierge pascal rappelle l’effet du baptême : « Recevez la lumière du Christ », dit le prêtre. Ces paroles rappellent que Jésus Christ est la lumière (Jn 1,9 ; 12,46), lui qui, ressuscité d’entre les morts, a vaincu les ténèbres du mal, et nous sommes appelés à recevoir sa splendeur ! Comme la flamme du cierge pascal donne la lumière aux bougies, ainsi la charité du Seigneur ressuscité enflamme les cœurs des baptisés, les comblant de lumière et de chaleur. Et c’est pourquoi, dès les premiers siècles, le baptême s’appelait aussi “illumination“ et celui qui était baptisé était dit “illuminé“.
Voici en effet la vocation chrétienne : marcher toujours comme des enfants de la lumière, persévérant dans la foi. S’il s’agit d’enfants, c’est la tâche des parents, avec les parrains et les marraines, de veiller à alimenter la flamme de la grâce du baptême chez leurs petits, les aidant à persévérer dans la foi.
La présence vivante du Christ est lampe qui éclaire nos pas, lumière qui oriente nos choix, flamme qui réchauffe les cœurs, pour que nous allions ensemble à la rencontre du Seigneur, jusqu’à la communion inséparable avec lui. Ce jour-là, dit l’Apocalypse, « la nuit aura disparu. Ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera et ils régneront pour les siècles des siècles » (Ap 22,5).

Catéchèse du 16 mai 2018



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