28 novembre 2020

Du Pape François

 

Une parole d’espérance



En un temps de persécutions, de tribulations et d'égarement pour l'Église à l'époque de l'auteur de l'Apocalypse (cf. Ap 1, 9), la parole qui retentit dans sa vision est une parole d'espérance : « Sois sans crainte. Je suis le Premier et le Dernier, je suis le Vivant. J'étais mort, mais me voici vivant pour les siècles des siècles, et je détiens les clés de la mort et du séjour des morts » (Ap 1, 17-18).

Nous sommes ainsi placés face à l'Évangile, à la « Bonne Nouvelle », qui est Jésus Christ lui-même. Il est le Premier et le Dernier : en Lui, toute l'histoire trouve son commencement, sa signification, sa direction, son accomplissement. En Lui et avec Lui, dans sa mort et sa résurrection, tout a déjà été dit. Il est le Vivant : il était mort, mais maintenant il vit pour toujours. Il est l'Agneau qui se tient debout face au trône de Dieu (cf. Ap 5, 6), il est immolé, car il a versé son sang pour nous sur le bois de la Croix, il est debout, car il est revenu à la vie pour toujours et il nous a montré la toute-puissance infinie de l'amour du Père.

Il tient fermement dans ses mains les sept étoiles (cf. Ap 1, 16), c'est-à-dire l'Église de Dieu persécutée, en lutte contre le mal et contre le péché, mais qui a également le droit d'être joyeuse et victorieuse parce qu'elle est entre les mains de Celui qui a déjà vaincu le mal. Il marche au milieu des sept chandeliers d'or (cf. Ap 2, 1) : il est présent et agissant dans son Église en prière.

Il est aussi « Celui qui vient » (Ap 1, 4) à travers la mission et l'action de l'Église tout au long de l'histoire humaine, et il vient comme le moissonneur eschatologique à la fin des temps, pour porter toute chose à son accomplissement.


Jean Paul II Ecclesia in Europa n°6






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