18 janvier 2015

De Clémence

À une maman qui attend un enfant



     Vois-tu, si la tristesse, les soucis d’une maman peuvent marquer le caractère du petit enfant qu’elle porte en elle, elle peut aussi lui accumuler un capital de richesses, de force, de lumière, qui restera suspendu jusqu’au moment de son baptême, mais qui lui donnera le goût du bien, le goût de Dieu.
     Ne prépare pas seulement matériellement la naissance, mais sois joyeuse et généreuse dans ton attente, confiante et abandonnée, pour que ton enfant naisse enveloppé de grâces.
      Et sois généreuse non seulement pour ton petit enfant, mais encore pour donner à toutes les autres mamans le goût et l’amour de leur maternité. Il faut qu’en te voyant souriante, énergique, paisible, chacune comprenne mieux le grand bonheur, la mission qui lui est donnée.


     24 mars 1957

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