4 janvier 2015

Du Pape François 23 dec 2014

Le pape reçoit les employés du Vatican et leurs familles et les invite à soigner“


Durant toute cette période passée parmi vous, j’ai pu remarquer le soin que vous mettiez dans votre travail, et je vous en remercie vraiment beaucoup. Toutefois, permettez-moi de vous appeler à transformer ce saint Noël en une véritable occasion pour “soigner“ toute blessure et pour “se soigner“ de tout manque.
Je vous invite donc à :
Soigner votre vie spirituelle, votre rapport avec Dieu, car c’est la colonne vertébrale de tout ce que nous faisons et de tout ce que nous sommes. Un chrétien qui ne se nourrit pas par la prière, par les sacrements et par la Parole de Dieu, dépérit inévitablement et s’assèche.
Soigner votre vie familiale, en donnant à vos enfants et à vos proches non seulement de l’argent, mais surtout du temps, de l’attention et de l’amour.
Soigner vos relations avec les autres, en transformant la foi en vie et les paroles en bonnes actions, spécialement envers les plus nécessiteux.
Soigner votre façon de parler, en purifiant la langue des paroles offensantes, des vulgarités et du langage de la décadence du monde.
Soigner les blessures du cœur avec l’huile du pardon, en pardonnant les personnes qui nous ont blessés, et pansant les plaies que nous avons procurées aux autres.
Soigner votre travail, en l’accomplissant avec enthousiasme, avec humilité, avec compétence, avec passion, et dans un esprit qui sait remercier le Seigneur.
Se soigner de la jalousie, de la concupiscence, de la haine et des sentiments négatifs qui dévorent notre paix intérieure, et qui nous transforment en personnes détruites et destructrices.
Se soigner de la rancœur qui nous amène à la vengeance, et de la paresse qui conduit à l’euthanasie existentielle, de cette façon de pointer le doigt qui nous conduit à l’arrogance, et de se plaindre continuellement qui nous porte au désespoir. Je sais que certaines fois, pour conserver son emploi, on dit du mal de quelqu’un, pour se défendre. Je comprends ces situations, mais ça ne finit pas bien. À la fin nous serons tous détruits entre nous, et ça non - ça ne sert à rien. Demander plutôt la sagesse au Seigneur de savoir se mordre la langue à temps, pour ne pas dire de paroles injurieuses qui vous laissent ensuite la bouche amère.
Soigner les plus faibles : j’ai vu tant de beaux exemples parmi vous, et je vous en remercie, bravo ! C’est-à-dire soigner les personnes âgées, les malades, les affamés, les sans-abris et les étrangers, car c’est sur cela que nous serons jugés.
Veiller à ce que le Saint Noël ne soit jamais une fête de la consommation commerciale, de l’apparence ou des cadeaux inutiles, ou des gâchis superflus, mais à ce qu’elle soit la fête de la joie d’accueillir le Seigneur dans la crèche et dans le cœur.
Soigner, soigner tant de choses… Chacun de nous peut penser : Quelle est la chose que je dois soigner le plus ? Penser : Aujourd’hui je vais soigner ça. Mais surtout soigner la famille ! La famille est un trésor, les enfants sont un trésor. Une question que les jeunes parents peuvent se poser : Ai-je du temps pour jouer avec mes enfants, ou suis-je toujours occupé(e) et je n’ai pas de temps pour eux ? Je vous laisse cette question. Jouer avec ses enfants : c’est tellement beau ! Et c’est semer l’avenir.

23 décembre 2014

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