5 avril 2015

Du Pape François

Le Christ est ressuscité !


     Bonnes Pâques ! Cristòs anèsti ! - Alethòs anèsti !, « Le Christ est ressuscité ! - Il est vraiment ressuscité ! ». Il est au milieu de nous, ici sur la place ! Cette semaine, nous pouvons continuer à nous échanger les vœux de Pâques comme si c’était un unique jour : c’est le grand jour qu’a fait le Seigneur !

Le sentiment dominant qui transparaît dans les récits évangéliques de la
Résurrection est la joie pleine d’émerveillement, mais un grand émerveillement ! La joie qui vient de l’intérieur ! Et dans la liturgie, nous revivons l’état d’âme des disciples pour la nouvelle que les femmes avaient apportée : « Jésus est ressuscité ! Nous l’avons vu ! ».

     Laissons cette expérience, gravée dans l’Évangile, se graver aussi dans nos cœurs, et transparaître dans notre vie. Laissons l’émerveillement joyeux du dimanche de Pâques rayonner dans nos pensées, nos regards, nos attitudes, nos gestes et nos paroles... Si seulement nous étions aussi lumineux ! Mais que ça ne soit pas du maquillage ! Ça vient de l’intérieur, d’un cœur plongé dans la source de cette joie, comme celui de Marie Madeleine qui a pleuré la perte de son Seigneur, et qui n’en croyait pas ses yeux lorsqu’elle l’a vu ressuscité.

     Celui, celle qui fait cette expérience devient un témoin de la Résurrection, parce que, dans un certain sens, il est lui-même ressuscité, elle est elle-même ressuscitée. Alors il est capable d’apporter un “rayon“ de la lumière du Ressuscité dans différentes situations : dans les situations heureuses en les rendant plus belles et en les préservant de l’égoïsme, dans les situations douloureuses en apportant sérénité et espérance.

     Ça nous fera du bien cette semaine de prendre le livre de l’Évangile, et de lire
les chapitres qui parlent de la Résurrection de Jésus. Ça nous fera beaucoup de bien ! Prendre le livre, chercher les chapitres, et les lire. Ça nous fera aussi du bien cette semaine de penser à la joie de Marie, la Mère de Jésus. De même que sa douleur a été intime, au point de lui transpercer l’âme, sa joie aussi a été intime et profonde, et les disciples pouvaient y puiser. Ayant vécu l’expérience de la mort et de la résurrection de son Fils, vues dans la foi comme l’expression suprême de l’amour de Dieu, le cœur de Marie est devenu une source de paix, de réconfort, d’espérance, de miséricorde. Toutes les prérogatives de notre Mère découlent de là, de sa participation à la Pâque de Jésus. Du vendredi au matin du dimanche, elle n’a pas perdu l’espérance. Nous l’avons contemplée Mère des douleurs, mais en même temps Mère pleine d’espérance : elle, Mère de tous les disciples, Mère de l’Église, est Mère de l’espérance.

     C’est à elle, le témoin silencieux de la mort et de la résurrection de Jésus, que nous demandons de nous introduire dans la joie pascale.

     Regina caeli 21.4.2014


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