30 novembre 2013

"Avec Clémence... " n°8

Dès 1920, le père Castelain, Rédemptoriste renommé, entre en relation avec Clémence Ledoux.

"C'est en 1920, à l'occasion de la mission que je prêchais à Notre-Dame de Tourcoing, que je fus pour la première fois introduit dans la maison de la rue des Poutrains par le chanoine Mouquet, le doyen, et que je fis la connaissance de Clémence Ledoux."

Rapidement, il devient vraiment un père pour Clémence, plein de tendresse, fidèle et protecteur. C'est une très belle communion de coeur qui s’établit entre ces deux âmes, lui la soutenant, la rassurant, et elle priant et offrant pour son sacerdoce.
En 1925, il est chargé officiellement par l'évêque de Lille de veiller sur la croissance de la communauté des Réparatrices. 
Or tout n’est pas simple. 
On reproche à Mère Marie du Saint-Esprit sa trop grande prévenance pour Mère Marie du Calvaire et de trop négliger les oeuvres sociales. Les calomnies vont bon train, tant de l'extérieur que de l'intérieur, et la communauté devient languissante par manque d'obéissance.
Le Père Castelain réconforte et protège Clémence lorsqu'il faut subir des interrogatoires et un examen par l'exorciste du diocèse. 
Heureusement la communauté sera lavée de tout soupçon.
Mère Marie du Calvaire confirme à Mère Marie du Saint-Esprit qu'il faut davantage honorer l'Eucharistie et donner une priorité aux retraites spirituelles. De fait, beaucoup de retraitantes se sentent attirées par cette jeune religieuse si rayonnante. 
Face à cette montée de jeunes vocations, le bâtiment du 48 de la rue des Poutrains est bientôt trop petit. Une bienfaitrice offre alors l'immeuble du 49-51 de la rue des Poutrains, juste en face ! C'est à retaper, mais cela ne fait pas peur à Clémence.
Avec l'aide de son "petit ange " et de toutes ses sœurs, elle se met à la tâche !


En 1929, c’est la naissance officielle de la troisième branche, celle des Adoratrices.
Cette fois-ci, il faut un nouveau bâtiment de quatre étages pour accueillir les 48 adoratrices que le Ciel désire, afin qu'elles puissent se relayer jour et nuit, deux par deux, devant le Saint-Sacrement. Qu'à cela ne tienne, malgré l'énormité du projet et le manque de fonds, Clémence se lance dans l'aventure ! Avec l'aide de son bon Saint Joseph et de son "petit ange" les travaux peuvent commencer. Tout le noviciat est mobilisé, et Marie du Calvaire n'est pas la dernière à se mettre au travail ! Les ouvriers sont époustouflés par ce petit "chef de chantier" qui entraîne les troupes et dirige les opérations ! 
Mai 1930, les travaux sont terminés. L'évêque de Lille peut venir bénir la grande maison du 51 de la rue des Poutrains, inaugurant ainsi l'ère nouvelle qui s'ouvre pour les adoratrices.


Anne 

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