28 décembre 2019

De Clémence


Quel mystère d’amour d’une infinie grandeur s’accomplit en ce lieu béni de Bethléem ! Quelle source de toutes grâces jaillit là pour toute l’humanité si blessée, si amoindrie par le péché !
Là, en ce point de l’univers si humble, si simple, si dépouillé, s’opère la jonction du Ciel et de la terre, l’union désormais indissoluble de toute la création et de l’infini, cette union à laquelle consciemment ou inconsciemment aspiraient les hommes de toutes les générations précédentes, et qui apporte la vie et la lumière aux générations futures.
Tout l’histoire du salut de l’homme, marquée par le péché et la souffrance, se résume là dans ce geste qui demeurera éternel : le geste de cette Mère dont le cœur est gonflé de joie, d’amour et de reconnaissance, qui présente aux hommes son Fils qui est le Fils de Dieu Lui-même.
18 octobre 1965

Du Pape François

La grâce de Dieu est apparue


21 décembre 2019

De Clémence


Réserve un meilleur accueil à tout, ne cherche pas à garder ton visage à toi alors que tu peux le laisser modeler sur celui de Marie Reine Immaculée, avoir son sourire pour tous et pour chacun.
Fais comme Elle : donne-toi à tous, souris à tous, et trouve pour tous le mot qui réchauffe et enflamme le cœur.

30 avril 1961

Du Pape François


La crèche


Crèche de Greccio





14 décembre 2019

De Clémence


Secoue la poussière de tes ailes pour t’envoler vers de plus hauts sommets !

30 avril 1961

Du Pape François



La liberté intérieure on ne l’a que si l’on prie, si l’on se met devant Dieu

7 décembre 2019

De Clémence


Marie Reine Immaculée a baisé mon front, Elle m’a pressée sur son Cœur et de sa main elle m’a bénie.
Elle m’a dit : Je reviendrai encore, et je témoignerai mon amour à tous.

Août 1958

Du Pape François



Montons à la montagne du Seigneur


30 novembre 2019

De Clémence


Venez vous offrir à Marie Reine Immaculée pour qu’Elle fasse de vous tout ce qu’Elle veut.
14 mai 1934




Du Pape François


Découvrir ces visages de mères, de pères, de frères que le Seigneur veut nous donner

23 novembre 2019

De Clémence


L’Amour veut trouver en chacun de vous sa consolation et un instrument de sa grâce. Ayez foi en l’action de la grâce.

  20 janvier 1960


Du Pape François



Regarde le Christ !


16 novembre 2019

De Clémence


Il faut prier pour les prêtres, les religieux prisonniers, déportés et exilés. Tu dois leur mériter le courage, la patience, la force. Prie pour adoucir leurs souffrances.

Novembre 1951

Du Pape François



Nous croyons en l’au-delà, et nous l’attendons


9 novembre 2019

De Clémence


L’ Amour se laisse toucher par sa Mère. Son regard plongé dans le sien est si touchant, et le sien dans celui de Dieu est une supplication continuelle.

    9 novembre 1954

Du Pape François


Nous ne sommes pas nés pour la mort, mais pour la résurrection


3 novembre 2019

De Clémence


Vis recueilli, vis silencieux, retiré du monde tout en recherchant les âmes. Approfondis la grandeur de l’amour de Dieu pour toi : c’est à Lui et à Lui seul que tu appartiens.
Reste caché, et aie un grand cœur pour tous et pour chacun. Sois hostie en tout, hostie partout. Cherche toujours à faire sourire Dieu, à lui faire plaisir, et à cicatriser les plaies de son Cœur.

   Mai 1951

Du Pape François


L’espérance

26 octobre 2019

De Clémence


Ô Marie Reine Immaculée, Vous qui avez vécu sur cette terre, accordez-moi un cœur comme le vôtre pour que comme dans le vôtre, Jésus puisse y demeurer. Changez mon cœur comme votre Fils a changé l’eau en vin, faites ce miracle et donnez-moi de rendre le même amour et la même gloire à Dieu que Vous-même avez su lui rendre.
Je Vous le demande, car vous êtes la Mère de l’impossible et inépuisable de grâce, que Vous connaissez les désirs de mon cœur et que Vous pouvez le transformer.

26 janvier 1959


Du Pape François


La vie nouvelle : se découvrir de Quelqu’un, appartenant à Quelqu’un

19 octobre 2019

De Clémence

Priez Marie Reine Immaculée pour qu'elle arrange toute chose selon les vues de Dieu.
         
              18 nov 1950

Le mois du Rosaire






Chaque année le mois d’Octobre c’est celui du Rosaire. C’est un temps fort qui débouche sur la fête de tous les saints le 1er novembre.

Le Rosaire est une forme de prière qui s’est progressivement élaborée au cours du Moyen Age et qui a été popularisée au XIIème siècle par saint Bernard puis par les dominicains. Une fête de Notre Dame du Rosaire est célébrée le 7 octobre. Cette fête a été instituée par le pape Pie V en 1573, après la victoire de Lépante en 1571 pour remercier Marie de cette victoire.
L’ensemble du mois d’octobre où l’on prie plus particulièrement la Vierge est le mois du Rosaire. Ce nom de rosaire vient de l’usage de couronner de roses les statues de la Vierge au Moyen Age, ces roses étant le symbole des prières adressées à Marie.

Cardinal DANIELOU


ETRE PROPHÈTE AUJOURD’HUI


12 octobre 2019

De Clémence


          Avec Marie Reine Immaculée, tout est facile, crois-le. Mais commence par la prier pour lui dire que tu attends tout de son Cœur maternel.

30 novembre 1950

Du Pape François


Confiants et disponibles

5 octobre 2019

De Clémence


Émerveille le prochain par la profondeur de ta foi.

21 janvier 1955

Du Pape François


L’évangélisation ? Te laisser guider toi par l’Esprit Saint

28 septembre 2019

De Clémence


Prie pour la docilité des prêtres.

Décembre 1952

Du Pape François


L’obéissance de la foi


Nous poursuivons la catéchèse sur les Actes des apôtres. Devant l’interdiction des juifs d’enseigner au nom du Christ, Pierre et les apôtres répondent courageusement qu’ils ne peuvent pas obéir à ceux qui veulent mettre fin au voyage de l’Évangile dans le monde.
Les Douze montrent ainsi qu’ils possèdent cette « obéissance de la foi » qu’ils voudront par la suite susciter en tous les hommes (cf. Rm 1,5). À partir de la Pentecôte, en effet, ce ne sont plus des hommes “seuls“. Ils font l’expérience de cette synergie particulière qui les fait se décentrer d’eux-mêmes et leur fait dire : « Nous avec l’Esprit-Saint » (Ac 5,32) ou « l’Esprit Saint et nous-mêmes » (Ac 15,28). Ils sentent qu’ils ne peuvent pas dire « je » tout seul : ce sont des hommes décentrés d’eux-mêmes.
Forts de cette alliance, les apôtres ne se laissent intimider par personne et ils avaient un courage impressionnant ! Nous avions pensé qu’ils étaient lâches - ils se sont tous enfuis quand Jésus a été arrêté. Mais, de lâches qu’ils étaient, ils sont devenus tellement courageux ! Pourquoi ? Parce que l’Esprit Saint est avec eux, et c’est ce qui nous arrive aussi.
Si nous avons en nous l’Esprit Saint, nous aurons le courage d’aller de l’avant, le courage de gagner de nombreux combats, non pas par nous-mêmes, mais par l’Esprit Saint qui est avec nous. Ils ne font pas marche arrière, en témoins intrépides de Jésus ressuscité, comme les martyrs de tous les temps, y compris notre temps. Les martyrs donnent leur vie, ils ne cachent pas le fait qu’ils sont chrétiens. Pensons à ces coptes orthodoxes chrétiens, de vrais travailleurs, sur la plage de la Libye il y a quatre ans : ils ont tous été égorgés. Mais le dernier mot qu’ils prononçaient était « Jésus, Jésus ». Ils n’avaient pas vendu leur foi, parce que l’Esprit Saint était avec eux. Ce sont les martyrs d’aujourd’hui !
Les apôtres sont les “mégaphones“ de l’Esprit Saint, envoyés par le Ressuscité pour annoncer promptement et sans hésitation la Parole qui donne le salut. Et vraiment, leur détermination fait trembler le système religieux juif qui se sent menacé, et répond violemment par des condamnations à mort. La persécution des chrétiens est toujours la même : les personnes qui ne veulent pas le christianisme se sentent menacées, alors elles donnent la mort aux chrétiens.
Mais, au milieu du Sanhédrin, s’élève la voix différente d’un pharisien qui choisit de réfréner la réaction des siens : il s’appelle Gamaliel, un homme prudent, « docteur de la loi, honoré par tout le peuple ». À son école, saint Paul a appris à observer « la Loi de nos pères » (Ac 22,3). Gamaliel prend la parole et montre à ses frères comment exercer l’art du discernement face à des situations qui dépassent les schémas habituels.
En nommant certains personnages qui s’étaient fait passer pour le Messie, il montre que tout projet purement humain peut d’abord trouver des appuis, et faire naufrage ensuite, tandis que tout ce qui vient d’en-haut et qui porte la signature de Dieu est destiné à durer.
Les projets humains échouent toujours - ils ont un temps, comme nous. Pensez à tous les projets politiques, et combien ils changent d’un côté ou de l’autre, dans tous les pays. Pensez aux grands empires, pensez aux dictatures du siècle dernier : ils se sentaient très puissants, ils pensaient dominer le monde. Et puis, tout s’est écroulé. Pensez encore aujourd’hui, aux empires d’aujourd’hui : ils s’écrouleront si Dieu n’est pas avec eux, parce que la force que les hommes ont en eux-mêmes ne dure pas. Seule la force de Dieu dure.
Pensons à l’histoire des chrétiens, et aussi à l’histoire de l’Église, avec tant de péchés, tant de scandales, avec tant de choses tristes pendant ces deux millénaires. Et pourquoi ne s’est-elle pas écroulée ? Parce que Dieu est là. Nous sommes pécheurs, et bien souvent aussi nous sommes cause de scandale. Mais Dieu est avec nous. Et Dieu nous sauve en premier, et eux ensuite ; mais le Seigneur sauve toujours. La force est « Dieu avec nous ».
Demandons à l’Esprit Saint d’agir en nous pour que, personnellement et communautairement, nous puissions acquérir l’habitus du discernement. Demandons-lui la grâce de savoir toujours voir l’unité de l’histoire du salut à travers les signes du passage de Dieu dans notre temps et sur les visages de ceux qui sont à côté de nous, pour que nous apprenions que le temps et les visages humains sont des messagers du Dieu vivant.

Audience du 18 septembre 2019

21 septembre 2019

De Clémence


Jésus vous a fait prêtre pour vous pencher sur toutes les misères des hommes, les encourager, partager leurs peines, les accueillir avec bonté.
Il vous a fait prêtre pour qu’à tout instant, vous soyez prêt à donner votre vie pour les sauver. Que Marie Reine Immaculée soit votre consolation, donnez-lui votre amour confiant.
1957


Du Pape François



Aux jeunes évêques : Soyez proches, de Dieu et de votre peuple


14 septembre 2019

De Clémence


Tout le long de la journée, je reste unie à toutes les messes qui se célèbrent à toute heure dans le monde entier, et je répète à Jésus que je L’aime et que je Lui offre ma vie de sacrifice par les mains de Marie Reine Immaculée.
Je Lui témoigne ma reconnaissance et mon merci pour tout ce qu’Il a fait pour moi et mes frères humains. J’unis mes efforts, mes sacrifices, mon acceptation des vouloirs divins à son grand Sacrifice, et par le moyen de la grâce que je reçois de Lui, qui jaillit de son Cœur et de son Amour, je puis atteindre toutes les âmes et les revêtir d’amour pour Lui et d’espérance en Lui.
17 février 1966

Du Pape François


Allez !


7 septembre 2019

De Clémence


Marie Reine Immaculée est venue chez nous en France. De la France, Elle veut protéger l'univers. Elle nous arrachera des griffes de Satan, Elle brisera ses chaînes, Elle le vaincra. Elle nous délivrera de nos ennemis, c'est Elle qui nous fera retrouver le vrai bonheur. C'est Elle qui nous assurera de la protection divine et nous donnera la paix.
Elle aime la France, Elle la garde, et nous verrons de nos yeux son action dans tout l'univers.
Elle sait combien nous sommes faibles. Elle est là pour nous donner des forces et nous donner la grâce en ces heures difficiles. Elle ferme les portes au démon, aux quatre coins du monde, pour qu‘il ne s'empare pas de cette France qu'Elle aime tant !

              
                                                                       15 mars 1965






31 août 2019

De Clémence


N’oublions jamais que Marie Reine Immaculée possède en son Cœur les vues de Dieu sur nous, et Elle nous travaille pour nous y conformer. Elle nous aide dans nos luttes, nos épreuves, au milieu de toutes les incertitudes que présente notre vie. Elle est chez nous et Elle veut nous faire vivre dans l’Esprit de Dieu. Elle est là pour nous donner à chacun une véritable vie.

11 mars 1964

Du Pape François


L’amour est exigeant

24 août 2019

De Clémence


Marie Reine Immaculée prend soin de votre vie, croyez en son amour.


26 juin 1958

Du Pape François


Veillez !

Dans l’extrait de l’Évangile du jour (Lc 12, 32-48), Jésus appelle ses disciples à une veille continuelle. Pourquoi ? Pour saisir le passage de Dieu dans leur vie, parce que Dieu passe continuellement dans la vie. Et il montre les modalités pour bien vivre cette veille : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées » - c’est ça la modalité.
Tout d’abord « la ceinture autour des reins », une image qui rappelle l’attitude du pèlerin, prêt à se mettre en chemin. Il s’agit de ne pas s’enraciner dans des demeures confortables et rassurantes mais de s’abandonner, d’être ouvert avec simplicité et confiance au passage de Dieu dans notre vie, à la volonté de Dieu qui nous conduit vers l’étape suivant. Le Seigneur marche avec nous, et si souvent il nous accompagne par la main pour nous conduire, pour que nous ne nous trompions pas sur ce chemin difficile. Celui qui fait confiance à Dieu sait bien que la vie de foi n’est pas quelque chose de statique, mais de dynamique : la vie de foi est un parcours continu pour se diriger vers des étapes toujours nouvelles, que le Seigneur indique jour après jour parce qu’il est le Seigneur des surprises, le Seigneur des nouveautés - mais des vraies nouveautés.
Puis il nous est demandé de garder « les lampes allumées » pour être en mesure d’éclairer l’obscurité de la nuit. C’est-à-dire que nous sommes invités à vivre une foi véritable, mature, capable d’éclairer les nombreuses “nuits” de la vie. Nous le savons, nous avons tous vécu des jours qui étaient de vraies nuits spirituelles. La lampe de la foi demande d’être nourrie en continu par la rencontre cœur à cœur avec Jésus, dans la prière et dans l’écoute de sa Parole. Je vous le redis : ayez toujours un petit Évangile dans votre poche, dans votre sac, pour le lire, et que ce soit une rencontre avec Jésus, avec sa Parole.
Jésus raconte ensuite la parabole des serviteurs qui attendent le retour du maître qui rentre des noces, présentant un autre aspect de la veille : être prêts pour la rencontre ultime et définitive avec le Seigneur. Chacun de nous vivra ce jour de la rencontre, à un moment précis. Le Seigneur dit « Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! ». Par ces paroles, le Seigneur nous rappelle que la vie est un chemin vers l’éternité. Nous sommes donc appelés à faire fructifier tous les talents que nous avons, sans jamais oublier que « la cité que nous avons ici-bas n’est pas définitive : nous attendons la cité qui doit venir » (He 13,14). Dans cette perspective, chaque instant devient précieux : il faut vivre et agir sur cette terre en ayant dans le cœur le désir du ciel. Les pieds sur la terre, marcher sur la terre, travailler sur la terre, faire le bien sur la terre, avec le cœur qui désire le ciel.
Jésus nous fait entrevoir ce que sera cette joie du ciel avec la comparaison du maître qui trouve les serviteurs encore éveillés à son retour : « C’est lui qui, la ceinture aux reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir ». La joie éternelle du paradis se manifeste ainsi : la situation se renversera et ce ne seront plus les serviteurs, c’est-à-dire nous, qui serviront Dieu, mais Dieu même se mettra à notre service. Jésus le fait déjà dès maintenant. Il prie pour nous, il nous regarde et prie le Père pour nous. Dès maintenant, Jésus nous sert, il est notre serviteur, et la pensée de la rencontre finale avec le Père, riche en miséricorde, nous remplit d’espérance. Que la Vierge Marie, par son intercession maternelle, nous accompagne et nous soutienne.

Angélus 11 août 2019

17 août 2019

De Clémence


Va aux pieds de ta Maman du Ciel puiser une foi et une confiance plus grandes.

Elle est là pour diriger ta nacelle.

        14 décembre 1951

Du Pape François


Elle nous attend comme une mère attend que ses enfants rentrent à la maison

13 juillet 2019

PAUSE ESTIVALE

Chers amis lecteurs de ce blog, nous vous informons que , comme le Pape François, nous faisons une pause estivale.








Que Marie Reine Immaculée de l'Univers vous accompagne tout au long de cet été !


6 juillet 2019

De Clémence


Ô ma royale Maman, faites de vos enfants des âmes de feu !

29 décembre 1963

Du Pape François


Le témoin ? Celui qui vit une histoire d’amour avec Jésus

29 juin 2019

De Clémence


Avec Marie Reine Immaculée, on respire Dieu car Elle est toute grâce, et Elle nous communique la grâce.
Elle nous encourage, nous redonne le goût de vivre, Elle nous fait espérer malgré nos fautes, nos faiblesses et nos péchés.
Elle rassure notre cœur, apaise notre conscience, notre esprit, et nous guérit de tous nos maux.
Elle prie pour nous aux heures de danger et veille sur nous pour nous assurer notre éternité. À tout moment, Elle vient à notre secours.

26 avril 1965


Du Pape François


Accueillir l’Esprit, Celui qui “se pose à côté pour soutenir et consoler“

L’Évangile de ce sixième dimanche de Pâques nous présente un extrait du discours que Jésus a adressé aux Apôtres lors de la Dernière Cène (Jn 14, 23-29). Il parle de l’œuvre de l’Esprit Saint et fait une promesse : « Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ».
Tandis que s’approche le moment de la Croix, Jésus assure aux Apôtres qu’ils ne resteront pas seuls : avec eux il y aura toujours l’Esprit Saint, le Paraclet, qui les soutiendra dans la mission d’apporter l’Évangile dans le monde entier. Dans la langue originale grecque, le terme “Paraclet” signifie “Celui qui se pose à côté, pour soutenir et consoler“.
En quoi consiste la mission de l’Esprit Saint que Jésus promet en don ? Il le dit lui-même : « Lui vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ».
Au cours de sa vie terrestre, Jésus a déjà transmis tout ce qu’il voulait confier aux Apôtres : il a accompli la Révélation divine, c’est-à-dire tout ce que le Père voulait dire à l’humanité par l’incarnation du Fils. La mission de l’Esprit Saint est d’en faire mémoire, de le faire comprendre en plénitude, et d’inciter à mettre concrètement en œuvre les enseignements de Jésus.
C’est aussi la mission de l’Église, qui la réalise à travers un style de vie particulier, caractérisé par certaines exigences : la foi dans le Seigneur et l’observance de sa Parole, la docilité à l’action de Esprit qui rend le Christ ressuscité continuellement vivant et présent, l’accueil de sa paix et le témoignage qui lui est rendu à travers une attitude d’ouverture et de rencontre avec l’autre.
Pour réaliser tout cela, l’Église ne peut pas rester statique. Il s’agit pour nous de nous libérer des liens mondains que représentent nos idées, nos stratégies, nos objectifs, qui souvent appesantissent le chemin de foi, et de nous mettre à l’écoute docile de la Parole du Seigneur. C’est l’Esprit de Dieu qui nous guide sur ce chemin, et qui guide l’Église afin que resplendisse son visage authentique, beau et lumineux, voulu par le Christ.
Le Seigneur nous invite aujourd’hui à ouvrir notre cœur au don de l’Esprit Saint, afin qu’il nous conduise sur les chantiers de l’histoire. Jour après jour, il nous éduque à la logique de l’Évangile, la logique de l’amour accueillant, en nous “enseignant toute chose”, et en nous “rappelant tout ce que le Seigneur nous a dit”.
Que Marie, que nous vénérons et prions avec une dévotion particulière comme notre Mère céleste, protège toujours l’Église et toute l’humanité. Elle qui, avec une foi humble et courageuse, a coopéré pleinement avec l’Esprit Saint à l’incarnation du Fils de Dieu, qu’elle nous aide nous aussi à nous laisser instruire et conduire par le Défenseur, pour que nous puissions accueillir la Parole de Dieu et en témoigner par notre vie.

Regina caeli dimanche 26 mai 2019

22 juin 2019

De Clémence


Pour toujours agir sous l’action de l’Esprit Saint, priez Marie Reine Immaculée.

1er décembre 1953

Du Pape François


L’Esprit Saint


Cinquante jours après Pâques, dans ce Cénacle qui est désormais leur maison et où la présence de Marie, Mère du Seigneur, est l’élément de cohésion, les apôtres vivent un événement qui dépasse leurs attentes. Réunis en prière - et la prière est le “poumon“ qui donne souffle aux disciples de tous les temps : sans prière, on ne peut pas être disciple de Jésus, sans prière, nous ne pouvons pas être chrétiens ! C’est l’air, c’est le poumon de la vie chrétienne -, eh bien réunis en prière, ils sont surpris par l’irruption de Dieu.
Il s’agit d’une irruption qui ne tolère pas ce qui est fermé : elle ouvre grand les portes par la force d’un vent qui rappelle le ruah, le souffle primordial, et accomplit la promesse de la « force » faite par le Ressuscité avant son départ (cf. Ac 1,8). Elle arrive à l’improviste, d’en haut : « un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent et la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière » (Ac 2,2).
Au vent, s’ajoute ensuite le feu, qui rappelle le buisson ardent et le Sinaï avec le don des dix paroles (cf. Ex 19,16-19). Dans la tradition biblique, le feu accompagne la manifestation de Dieu. Dans le feu, Dieu confie sa parole vivante et énergique (cf. He 4,12), qui ouvre à l’avenir. Le feu exprime symboliquement l’œuvre de Dieu qui réchauffe, éclaire et sonde les cœurs, teste la résistance des œuvres humaines, les purifie et à les revitalise.
Tandis qu’au Sinaï on entend la voix de Dieu, à Jérusalem, en la fête de la Pentecôte, c’est Pierre qui parle, le roc sur lequel le Christ a choisi d’édifier son Église. La parole de cet homme faible, capable même de renier le Seigneur, lorsqu’elle est traversée par le feu de l’Esprit, acquiert une force et devient capable de transpercer les cœurs, et de pousser à la conversion - Dieu choisit ce qui est faible dans le monde pour confondre les forts (1 Co 1,27).
L’Église naît du feu de l’amour, d’un “incendie“ qui éclate à la Pentecôte et qui manifeste la force de la parole du Ressuscité, portée par l'Esprit Saint. L’Alliance nouvelle et éternelle est fondée non plus sur une Loi écrite sur des tables de pierre, mais sur l’action de l’Esprit de Dieu qui fait toutes choses nouvelles, et qui se grave dans des cœurs de chair.
La parole des apôtres s’imprègne de l’Esprit du Ressuscité et devient une parole nouvelle, différente, mais que chacun peut comprendre car elle s’entend dans la langue propre à chacun (Ac 2,6). Il s’agit du langage de la vérité et de l’amour, et c’est la langue universelle - même les analphabètes peuvent la comprendre ! Le langage de la vérité et de l’amour, tout le monde le comprend. Si tu vas dans la vérité de ton cœur, si tu vas avec amour, tout le monde te comprendra, même si tu ne peux pas parler, si ce n’est avec une caresse, qui soit vraie et aimante.
L’Esprit Saint non seulement se manifeste à travers une symphonie de sons qui unit et qui compose harmoniquement les différences, et il se présente comme le chef d’orchestre qui fait jouer les différentes partitions de louange pour les grandes œuvres de Dieu. L’Esprit Saint est l’artisan de la communion, il est l’artiste de la réconciliation, qui sait enlever les barrières entre juifs et grecs, entre esclaves et hommes libres, pour faire d’eux un seul corps. Il édifie la communauté des croyants en harmonisant l’unité du corps et la multiplicité des membres. Il fait grandir l’Église en l’aidant à aller au-delà des limites humaines, des péchés, et de n’importe quel scandale.
La surprise est immense, et certains se demandent si ces hommes sont ivres. Alors Pierre intervient au nom de tous les apôtres, et il relit cet événement à la lumière de Joël 3, où est annoncée une nouvelle effusion de l’Esprit. Les disciples de Jésus ne sont pas ivres, mais ils vivent ce que saint Ambroise définit comme “la sobre ivresse de l’Esprit“, qui réalise au milieu du peuple de Dieu le don de prophétie à travers des songes et des visions, et ce don n’est pas réservé seulement à quelques-uns, mais à tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur.
À partir de ce moment-là, l’Esprit de Dieu pousse les cœurs à accueillir le salut à travers la personne de Jésus Christ, Celui que les hommes ont cloué sur le bois de la Croix, et que Dieu a ressuscité des morts « en le délivrant des douleurs de la mort » (Ac 2,24). C’est lui qui a répandu cet Esprit qui orchestre la polyphonie de louanges que tous peuvent entendre.
Demandons au Seigneur de nous faire expérimenter une nouvelle Pentecôte, qui dilate nos cœurs et accorde nos sentiments à ceux du Christ, de sorte que nous annoncions sans honte sa parole qui transforme, et que nous témoignions de la puissance de l’amour qui appelle à la vie tout ce qu’il rencontre.

Catéchèse du mercredi 19 juin 2019

15 juin 2019

De Clémence


Miséricordieuse Mère et Reine du Dieu miséricordieux, faites-nous retrouver la vie, faites-nous croire en la grâce.
Donnez-nous la foi en la volonté de Dieu et donnez-nous la paix.

Décembre 1952

Du Pape François


Esprit Saint, harmonie de Dieu, viens en nous !

Pour les disciples, la Pentecôte est arrivée après cinquante jours incertains. D’une part, Jésus était ressuscité et pleins de joie, ils l’avaient vu et écouté, ils avaient aussi mangé avec Lui. D’autre part, ils n’avaient pas encore surmonté les doutes et les peurs : ils demeuraient enfermés, avec peu de perspectives, incapables d’annoncer le Vivant.
Puis arrive l’Esprit Saint, et les préoccupations disparaissent : maintenant les Apôtres ne craignent plus, même devant celui qui les arrête. Ils étaient tout d’abord préoccupés de sauver leur vie, maintenant ils n’ont plus peur de mourir. Avant, ils étaient enfermés dans le Cénacle, maintenant ils annoncent à tous les peuples.
Jusqu’à l’Ascension de Jésus, ils attendaient le Règne de Dieu pour eux (cf. Ac 1, 6), maintenant ils sont impatients d’atteindre des confins inconnus. Avant, ils n’avaient presque jamais parlé en public, et lorsqu’ils l’avaient fait, ils avaient souvent dit un peu n’importe quoi, comme Pierre qui avait renié Jésus. Maintenant ils s’adressent avec franc-parler à tous. L’histoire des disciples qui semblait toucher à sa fin, est maintenant renouvelée par la jeunesse de l’Esprit : ces jeunes qui, en proie à l’incertitude, croyaient toucher le terme, ont été transformés par une joie qui les a fait renaître, et c’est ’Esprit Saint qui a fait cela.
L’Esprit n’est pas une chose abstraite : c’est la Personne la plus concrète, la plus proche, celle qui change notre vie. Comment fait-il ? Regardons les Apôtres. L’Esprit ne leur a pas rendu les choses plus faciles, il n’a pas fait des miracles spectaculaires, il n’a pas écarté les problèmes et les opposants, mais l’Esprit a apporté dans la vie des disciples une harmonie qui manquait, la sienne, parce qu’Il est harmonie.
Harmonie à l’intérieur de l’homme. A l’intérieur, dans le cœur, les disciples avaient besoin d’être changés. Leur histoire nous dit que même le fait de voir le Ressuscité ne suffit pas si on ne L’accueille pas dans le cœur. Il ne suffit pas de savoir que le Ressuscité est vivant si on ne vit pas comme des ressuscités. Et c’est l’Esprit qui fait vivre et revivre Jésus en nous, qui nous ressuscite intérieurement.
Pour cela, Jésus rencontrant les siens, répète : « La paix soit avec vous ! » (Jn 20, 19.21) et il donne l’Esprit. La paix ne consiste pas à résoudre les problèmes de l’extérieur - Dieu n’enlève pas aux siens les tribulations et les persécutions -, mais à recevoir l’Esprit Saint. Cette paix donnée aux Apôtres, cette paix qui ne libère pas des problèmes, mais qui est donnée au milieu des problèmes, elle est offerte à chacun de nous.
C’est une paix qui rend le cœur semblable à la mer profonde qui est toujours tranquille, même lorsqu’en surface, les vagues s’agitent. C’est une harmonie si profonde qu’elle peut même transformer les persécutions en béatitudes. Mais combien de fois, au contraire, nous restons en surface ! Au lieu de chercher l’Esprit, nous tentons de nous en sortir, pensant que tout ira mieux si tel malheur passe, si je ne vois plus telle personne, si telle situation s’améliore. Mais ça, c’est rester à la surface : passé un problème, un autre arrivera, et l’inquiétude reviendra. Ce n’est pas en prenant les distances par rapport à celui qui ne pense comme nous que nous serons sereins, ce n’est pas en cherchant à résoudre les problèmes du moment que nous serons en paix. Le tournant est la paix de Jésus, l’harmonie de l’Esprit.
Aujourd’hui, dans la précipitation que notre époque nous impose, il semble que l’harmonie soit mise de côté : tiraillés de mille parts, nous risquons d’exploser, sollicités que nous sommes par une nervosité continuelle, qui nous fait réagir négativement à tout. On cherche la solution rapide, une pilule après l’autre pour pouvoir aller de l’avant, une émotion après l’autre pour se sentir vivants.
Mais nous avons surtout besoin de l’Esprit : c’est lui qui met de l’ordre dans la frénésie. Il apporte la paix dans l’inquiétude, la confiance dans le découragement, met la joie au cœur de la tristesse, la jeunesse au cœur de la vieillesse, le courage dans l’épreuve. C’est Celui qui, au milieu des courants tempétueux de la vie, fixe l’ancre de l’espérance. C’est l’Esprit qui, comme le dit aujourd’hui Saint Paul, nous interdit de retomber dans la peur, parce qu’il nous fait nous sentir fils aimés (cf. Rm 8, 15). C’est le Consolateur qui nous transmet la tendresse de Dieu. Sans l’Esprit, la vie chrétienne est effilochée, privée de l’amour qui unit tout. Sans l’Esprit, Jésus demeure un personnage du passé, mais avec l’Esprit, il est une personne vivante, aujourd’hui. Sans l’Esprit, l’Écriture est lettre morte. Avec l’Esprit elle est Parole de vie. Un christianisme sans l’Esprit est un moralisme sans joie. Avec l’Esprit il est vie.
L’Esprit Saint n’apporte pas seulement l’harmonie au-dedans, mais aussi au dehors, entre les hommes. Il nous fait Église, il assemble des parties différentes en un unique édifice harmonieux. Saint Paul l’explique bien, lui qui, en parlant de l’Église, répète souvent ce mot : “variés” - « les dons de la grâce sont variés, les services sont variés, les activités sont variées » (1 Co 12, 4-6). Nous sommes différents dans la variété des qualités et des dons. L’Esprit les distribue avec fantaisie, sans aplatir, sans homologuer. Et à partir de cette diversité, il construit l’unité. Il fait ainsi depuis la création parce qu’il est spécialiste dans la transformation du chaos en cosmos, dans la mise en harmonie. Il suscite la diversité des richesses,  Il est le créateur de cette diversité, et en même temps, il est Celui qui harmonise, qui donne l’harmonie et donne unité à la diversité. Lui seul peut faire ces deux choses.
Nous avons besoin de l’Esprit d’unité qui nous régénère comme Église, comme Peuple de Dieu et comme humanité entière, qui nous régénère. L’Esprit Saint unit les lointains, ramène les égarés. Il fusionne des tonalités différentes en une unique harmonie parce qu’il voit tout d’abord le bien. Il regarde l’homme avant ses erreurs, les personnes avant leurs actions. L’Esprit modèle l’Église, modèle le monde comme des lieux de fils et de frères. Celui qui vit selon l’Esprit apporte la paix là où il y a la discorde, la concorde là où il y a le conflit. Les hommes spirituels rendent le bien pour le mal, répondent à l’arrogance par la douceur, à la méchanceté par la bonté, au vacarme par le silence, aux bavardages par la prière, au défaitisme par le sourire.
Pour être spirituels, pour goûter l’harmonie de l’Esprit, il faut mettre son regard dans le nôtre. Alors les choses changent : avec l’Esprit, l’Église est le Peuple saint de Dieu, la mission est non pas prosélytisme, mais contagion de la joie, les autres sont des frères et des sœurs, aimés du même Père.
L’Esprit vient là où il est aimé, là où il est invité, là où il est attendu, dit saint Bonaventure. Frères et sœurs, prions-le chaque jour.
Esprit Saint, harmonie de Dieu, Toi qui transformes la peur en confiance et la fermeture en don, viens en nous. Donne-nous la joie de la résurrection, l’éternelle jeunesse du cœur.
Esprit Saint, notre harmonie, Toi qui fais de nous un seul corps, remplis l’Église et le monde de ta paix.
Esprit Saint, rends-nous artisans de concorde, semeurs de bien, apôtres d’espérance.

Homélie du dimanche de la Pentecôte 9 juin 2019



8 juin 2019

Belle fête de Pentecôte


De Clémence


Marie Reine Immaculée est toujours au milieu de nous comme une Reine. Elle nous fait comprendre ce qui est vrai, ce qui est faux, tout ce qui produit de bons fruits, ou de mauvais fruits. Elle nous fait découvrir la manière dont l’Esprit Saint nous éclaire et remplit notre cœur de joie et de bonheur.
Elle agit avec sagesse et prudence, avec tendresse et affection, pour que notre vie porte du fruit. Elle vit avec nous, Elle travaille avec nous, Elle prie avec nous, Elle nous fait entendre la voix d’amour de Dieu.

Mai 1962

Du Pape François


Notre Père

1 juin 2019

De Clémence


Au soir de la Cène, jésus a institué le sacerdoce pour se donner à nous et nous à Lui. Il demeure dans cette petite hostie avec tous ses trésors, ses richesses, tout son amour. Il a montré sa bonté, son immense charité. Il désire guérir nos âmes malades, Il appelle ses enfants pour leur pardonner.
Oh, la messe, quoi de plus beau ! Restons là sur la Cœur de Jésus, à l’écoute de tous ses désirs comme saint Jean.

23 août 1934

Du Pape François


Que notre parole soit une parole de fils de Dieu, portés par l’Esprit Saint

25 mai 2019

De Clémence


Aimez-vous les uns les autres, unissez-vous les uns aux autres, pénétrez votre vie de grâce, et vous transformerez la terre.

27 avril 1965

Du Pape François


L’Esprit ne vient pas en apportant l’ordre du jour, il vient comme un feu

Dans la Lecture de ce jour, tirée des Actes des Apôtres, la Parole de Dieu raconte la première grande réunion de l’histoire de l’Église. Il s’est produit une situation inattendue : les païens viennent à la foi, et une question se pose : Doivent-ils aussi se conformer, comme les autres, à toutes les normes de la Loi ancienne ? C’était une décision difficile à prendre et le Seigneur n’est plus présent. Pourquoi Jésus n’a-t-il pas donné des règles toujours claires et irréfutables ?
Voilà que survient la tentation de l’efficacité, de penser que l’Église va bien si elle a tout sous son contrôle, si elle vit sans secousses, avec un agenda toujours en ordre. Mais le Seigneur ne procède pas ainsi : il n’envoie pas de réponse du ciel à ses apôtres, il envoie l’Esprit Saint, et l’Esprit ne vient pas en apportant l’ordre du jour, il vient comme un feu.
Jésus ne veut pas que l’Église soit un modèle parfait, qui se satisfait de son organisation et qui est capable de défendre sa bonne réputation. Jésus n’a pas vécu ainsi, mais en cheminant, sans craindre les secousses de la vie. L’Évangile est notre programme de vie. Il nous enseigne qu’on n’aborde pas les questions avec une recette toute prête et que la foi n’est pas une feuille de route, mais un « chemin » à parcourir ensemble, toujours ensemble, dans un esprit de confiance. À partir des Actes, nous apprenons trois éléments essentiels pour l’Église en chemin : l’humilité de l’écoute, le charisme d’être ensemble, et le courage du renoncement.
Commençons par la fin, le courage du renoncement. L’issue de cette grande discussion n’a pas consisté à imposer quelque chose de nouveau, mais à quitter quelque chose de vieux - et ces premiers chrétiens n’ont pas abandonné des choses insignifiantes : il s’agissait de traditions et de préceptes religieux importants, chers au peuple élu, et c’est leur identité religieuse qui était en jeu. Toutefois, ils ont choisi le fait que l’annonce du Seigneur passe avant tout le reste.
Pour le bien de la mission, pour annoncer à quiconque, de manière transparente et crédible, que Dieu est amour, les convictions et les traditions humaines qui sont un obstacle plutôt qu’une aide peuvent et doivent aussi être laissées. Saint Pierre dit que le Seigneur « a purifié les cœurs par la foi » (Ac 15,9) . Dieu purifie, simplifie, et fait souvent grandir en enlevant, et non pas en ajoutant comme nous le ferions nous-mêmes.
Pour suivre le Seigneur, il faut marcher rapidement, et pour marcher rapidement, il faut s’alléger, même si cela coûte. En tant qu’Église, nous ne sommes pas appelés à des compromis commerciaux, mais à des élans évangéliques. Et en nous purifiant, en nous réformant, nous devons éviter de faire semblant de changer quelque chose - pour qu’en réalité, rien ne change. Cela se produit par exemple quand, pour chercher à marcher au rythme du temps, on maquille un peu la superficie des choses, mais c’est seulement un maquillage pour paraître jeune. Le Seigneur ne veut pas d’ajustements cosmétiques, il veut la conversion du cœur, et elle passe par le renoncement. Sortir de soi est la réforme fondamentale.
Nous voyons comment les premiers chrétiens y sont parvenus. Ils sont arrivés au courage du renoncement en partant de l’humilité de l’écoute. Nous voyons que chacun laisse parler l’autre et est disposé à changer ses propres convictions. Seul celui qui laisse la voix de l’autre entrer vraiment en lui sait écouter. Et quand grandit l’intérêt pour les autres, le désintérêt à l’égard de soi augmente. On devient humble en suivant le chemin de l’écoute, qui nous retient de vouloir nous affirmer, de mettre nos propres idées résolument en avant, de rechercher des consensus à tout prix. L’humilité naît quand on écoute au lieu de parler, quand on cesse de se mettre au centre.
Pour celui qui veut parcourir les voies de la charité, l’humilité et l’écoute signifient tendre l’oreille aux petits. Regardons encore les premiers chrétiens : ils se taisent tous pour écouter Barnabé et Paul. Ce sont les derniers arrivés, mais on les laisse rapporter tout ce que Dieu a accompli à travers eux. Il est toujours important d’écouter la voix de tous, en particulier des petits et des pauvres. Dans le monde, celui a davantage de moyens parle davantage, mais entre nous, il ne peut en être ainsi parce que Dieu aime se révéler à travers les petits et les pauvres, et à chacun, il demande de ne regarder personne de haut en bas.
Et Paul et Barnabé racontent des expériences, et non pas des idées : l’Église fait son discernement non pas devant l’ordinateur, mais devant la réalité des personnes. Les personnes avant les programmes, avec le regard humble de celui qui sait chercher dans les autres la présence de Dieu.
De l’humilité de l’écoute au courage du renoncement, tout passe par le charisme d’être “ensemble“. En effet, dans la discussion de la première Église, l’unité prévaut toujours sur les différences : pour chacun, il n’y a pas d’abord les préférences et les stratégies personnelles, mais le fait d’être et de se sentir l’Église de Jésus, rassemblée autour de Pierre, dans la charité qui ne crée pas l’uniformité, mais la communion. Personne ne savait tout, personne n’avait l’ensemble des charismes, mais chacun tenait au charisme d’être ensemble. C’est essentiel, parce qu’on ne peut pas vraiment faire le bien si l’on ne s’aime pas en vrai.
Quel était le secret de ces chrétiens ? Ils avaient des sensibilités et des orientations différentes, et il y avait aussi des personnalités fortes, mais ils avaient la force de s’aimer dans le Seigneur. Nous le voyons chez Jacques qui, au moment de tirer les conclusions, dit peu de paroles personnelles, et cite beaucoup la Parole de Dieu : il laisse parler la Parole. Et tandis que les voix du diable et du monde conduisent à la division, la voix du Bon Pasteur rassemble un seul troupeau : fondée sur la Parole de Dieu, la communauté demeure en son amour.


Homélie du 23 mai 2019 pour Caritas internationale

18 mai 2019

De Clémence


Le Seigneur vous a fait prêtre pour vous pencher sur toutes les misères des hommes, les encourager, partager leurs peines, adoucir leurs souffrances, les accueillir avec bonté.
Il vous a fait prêtres pour qu’à tout instant vous soyez prêts à donner votre vie pour les sauver. Donnez à Marie Reine Immaculée votre amour confiant et avec Elle, prononcez votre “Fiat“ !
1957

Du Pape François


Dieu vous a choisis

11 mai 2019

De Clémence


Toute l’action de Marie Reine Immaculée s’opère pour régénérer les âmes à la grâce et les fortifier. C’est Elle qui ravive la foi, qui enflamme les cœurs. Elle est resplendissante de lumière lumineuse, de pureté éclatante. Elle est la Reine de l’espérance et de tout secours - Elle est parmi nous, Elle est avec nous.
Elle est la Mère de l’impossible, l’espoir des désespérés. Sa prière est si fervente, si personnelle et si touchante que Jésus ne peut s’empêcher de se laisser attendrir et de nous venir en aide.
Il faut s’entretenir fréquemment avec Elle, chercher appui auprès d’Elle, il faut l’appeler et exprimer tous nos désirs. Cette Reine est une véritable maman, Elle nous relève toujours.
3 janvier 1955

Du Pape François


Appelés, surpris, envoyés par amour


4 mai 2019

De Clémence


C’est inouï ce que la grâce peut faire en nous, nous donner comme lumière, réaliser en nous. On  la sent vivre et agir en nous.
  
  Octobre 1956

Du Pape François


La révolution de l’amour


27 avril 2019

De Clémence


Regardez cette Reine admirable en qui Jésus s’est incarné. C’est Elle qui nous L’a donné pour le salut des hommes, Elle est la rosée de la grâce car Elle a été le réceptacle du Sang divin.
Elle ne laisse jamais partir ses enfants sans les regarder, étendre les bras et les mains pour les protéger. Elle est là pour nous bénir. Son Cœur nous donne tout son amour miséricordieux, royal et puissant. Elle est déjà pour nous un ciel sur la terre.

24 avril 1964

Du Pape François



Témoins de la résurrection




En ce lundi de fête, dit “lundi de l’Ange“, la liturgie fait retentir l’annonce de la Résurrection proclamée hier : « Christ est ressuscité, alléluia ! ». Dans le passage évangélique du jour, nous pouvons entendre l’écho des paroles que l’Ange adresse aux femmes accourues au sépulcre : « Vite, allez dire à ses disciples : Il est ressuscité d'entre les morts » (Mt 28, 7). Nous entendons comme adressée à nous aussi l’invitation à “faire vite“ et à “aller“ annoncer aux hommes et aux femmes de ce temps ce message de joie et d’espérance. D’espérance certaine, parce que depuis le moment où, à l’aube du troisième jour, Jésus crucifié est ressuscité, le dernier mot n’est plus celui de la mort, mais de la vie ! Et c’est notre certitude : le dernier mot n’est pas le sépulcre, n’est pas la mort, c’est la vie ! C’est pourquoi nous répétons tant : «Christ est ressuscité», parce qu’en Lui, le sépulcre a été vaincu, la vie est née.
En vertu de cet événement, qui constitue la véritable nouveauté de l’histoire et de l’univers, nous sommes appelés à être des hommes et des femmes nouveaux selon l’Esprit, en affirmant la valeur de la vie. Nous serons des hommes et des femmes de résurrection, des hommes et des femmes de vie si, au milieu des événements qui tourmentent le monde - il y en a tant aujourd’hui -, au milieu de la mondanité qui éloigne de Dieu, nous savons accomplir des gestes de solidarité et des gestes d’accueil, nourrir le désir universel de paix et l’aspiration à un environnement exempt de dégradation. Il s’agit de signes communs et humains, mais qui, soutenus et animés par la foi dans le Seigneur ressuscité, acquièrent une efficacité bien supérieure à nos capacités. Et c’est ainsi parce que le Christ est vivant et à l’œuvre dans l’histoire par son Esprit Saint : il rachète nos misères, il rejoint tout cœur humain et redonne espérance à tous ceux qui sont opprimés et souffrants.
Que la Vierge Marie, témoin silencieuse de la mort et de la résurrection de son Fils Jésus, nous aide à être des signes limpides du Christ ressuscité parmi les événements du monde, pour que tous ceux qui sont dans l’épreuve et dans les difficultés ne demeurent pas victimes du pessimisme et de la défaite, de la résignation, mais trouvent en nous des frères et sœurs qui leur offrent soutien et consolation. Que notre Mère nous aide à croire avec force dans la résurrection de Jésus : Jésus est ressuscité, il est vivant ici, parmi nous, et c’est un mystère admirable de salut qui a la capacité de transformer les cœurs et la vie.
Et qu’elle intercède de façon particulière pour les communautés chrétiennes persécutées et opprimées qui sont aujourd’hui, en de nombreux endroits du monde, appelées à un témoignage plus difficile et plus courageux.


Regina caeli 17 avril 2017

20 avril 2019

De Clémence


Jésus m’a dit : « Donne-toi toute à Moi, telle que tu es, et Je me donnerai tout à toi »

18 février 1947

Christ est ressuscité !


Le Christ est ressuscité, levons-nous !


13 avril 2019

De Clémence


Ne faites pas un seul pas, un seul geste, une seule lettre, ne dites aucune parole sans consulter Marie Reine Immaculée.
Elle vous indiquera Elle-même tout ce que vous avez à faire.

19 novembre 1934

Du Pape François


Le problème ? Devenir un sel qui n’a plus la saveur de l’Évangile


Les chrétiens sont un petit nombre dans ce pays, mais cette réalité n’est pas, à mes yeux, un problème, même si elle peut parfois s’avérer difficile à vivre pour certains. Votre situation me rappelle la question de Jésus : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable ? À quoi vais-je le comparer ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » (Lc 13, 18.21).
En paraphrasant les paroles du Seigneur nous pourrions nous demander: à quoi est comparable un chrétien sur ces terres ? A quoi puis-je le comparer ? Il est comparable à un peu de levain que la mère Église veut mélanger à une grande quantité de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. En effet, Jésus ne nous a pas choisis et envoyés pour que nous devenions les plus nombreux. Il nous a appelés pour une mission. Il nous a mis dans la société comme une petite quantité de levain - le levain des béatitudes et de l’amour fraternel par lequel, comme chrétiens, nous pouvons rendre présent son Règne. Ici me vient à l’esprit le conseil que saint François a donné à ses frères quand il les a envoyés : “Allez, et prêchez l’Évangile - et si c’est nécessaire, aussi avec les paroles“.
Cela signifie, chers amis, que notre mission de baptisés, de prêtres, de consacrés, n’est pas déterminée particulièrement par notre nombre, ou par l’espace que nous occupons, mais par la capacité que nous avons de produire et de susciter changement, étonnement et compassion ; par la manière dont nous vivons comme disciples de Jésus, au milieu de celles et ceux dont nous partageons le quotidien, les joies, les peines, les souffrances et les espoirs (cf. Vat. II, Const. past. Gaudium et spes, n. 1).
Autrement dit, les chemins de la mission ne passent pas par le prosélytisme. Je vous le redis, ils ne passent pas par le prosélytisme ! Rappelons-nous Benoît XVI : “L’Église ne s’accroît pas par prosélytisme, mais par attraction, par le témoignage“. Non, les chemins de la mission ne passent pas par le prosélytisme, qui conduit toujours à une impasse, mais par notre manière d’être avec Jésus et avec les autres. Le problème n’est donc pas d’être peu nombreux, mais de devenir insignifiants, de devenir un sel qui n’a plus la saveur de l’Évangile ou une lumière qui n’éclaire plus rien (cf. Mt 5,13-15). C’est ça le problème !
La situation nous paraît alarmante quand nous chrétiens, nous sommes harcelés par la pensée de pouvoir être signifiants seulement si nous sommes une masse, et si nous occupons tous les espaces. Mais vous savez bien que la vie se joue avec la capacité que nous avons de “lever“ là où nous sommes semés, et avec qui nous nous trouvons, même si apparemment, ça n’apporte pas d’avantages tangibles ou immédiats (cf. Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 210). Être chrétien, ce n’est pas adhérer à une doctrine, ni à un lieu de culte, ni à un groupe ethnique. Être chrétien c’est une rencontre, une rencontre avec Jésus-Christ. Nous sommes chrétiens parce que nous avons été aimés et rencontrés, et non pas parce que nous sommes des fruits du prosélytisme. Être chrétien, c’est se savoir pardonné, se savoir invité à agir de la manière dont Dieu a agi avec nous puisque « à ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jn 13, 35).

Rencontre avec les prêtres et les consacrés à la cathédrale de Rabat 31 mars 2019



6 avril 2019

De Clémence


Donne à Jésus ton impuissance, et dis-lui souvent : Jésus, je t’aime.
Comment ne pas aimer notre misère quand on voit quelle source de richesse elle peut devenir pour Dieu !
Viens vivre dans l’intimité de Jésus. Il veut te presser sur son Cœur, il veut te donner son baiser d’amour.

1934

Du Pape François


IL VIT, LE CHRIST !